J'apprécie cet échange. Il y a une part de vérité dans ce qui est écrit. Nous sommes tous des "pilleurs" comme le disait Amélie Nothomb pour l'écriture de romans. Moi-même, je pille, le transforme, réinvente, me plante, réessaie, parvient de temps en temps à un résultat. C'est pourquoi j'ai inscrit sur mon site "carnet photographique" : c'est un carnet de croquis avec des erreurs, des rectifications, des essais, des esquisses...
Je ne désavoue pas le regard de l'autre. J'avoue lui accorder de l'importance quand il est étayé. Je fuis le "j'aime", "j'aime pas". J'ai donné un exemple de lecture (en ma faveur, bien entendu, je ne suis pas à la période suicide

), rien n'empêche un lecteur de s'emparer de la "grille" et de me démontrer le contraire en puisant dans l'image. Quand je fais des analyses d'images, j'emploie des formules "je pense que", "on dirait que", "on pourrait penser que", "peut-être"... je donne parfois plusieurs interprétations possibles.
heureusement que des artistes, des architectes, des artisans,... ont osé dépasser la doxa. Tous les jours, la télé nous présente ce qui correspond au goût du public : chacun jugera du résultat.