Bonjour à tous et particulièrement à nrv66,
Tout d'abord, en réponse à Heywood Floyd, les objectifs macro s'allongent exactement comme tous les objectifs à bague hélicoïdale pour la mise au point. Les "macro" s'allongent un peu plus parce que leur distance minima de m.a.p. est plus courte (raison pour laquelle on perd un diaph entre l'∞ et la map la plus courte.
Tous les objectifs à mise au point interne (IF) ne s'allongent jamais, parce que la mise au point est effectuée par déplacement interne d'un groupe optique (c'est pareil pour les jumelles).
Ainsi, le premier objectif macro à mise au point interne (IF) fut le Micro-Nikkor 4/200 IF, faisant le point jusqu'au rapport 1/2 à 0,72 m (sujet/plan film) : quand j'ai su que cette merveille ne demandait qu'à être achetée, j'ai sauté dessus, et j'en ai toujours un.
Le 4/105 Micro-Nikkor était à mise au point hélicoïdale et s'allongeait (beaucoup) ce qui ne l'empêchait pas d'être très très bon.
L'actuel 2,8/105 VR est à map interne et ne s'allonge pas (mais on perd quand même 1 diaph de l'∞ à la map mini. Son avantage par rapport à mon très précieux 200 : il donne le rapport 1/1. (Comme l'actuel AF 4/200 IF-ED que j'aimerais bien voir évoluer en VR…)
Pour répondre à nrv66, sans être orchidophile, j'ai fait à une époque pas mal de photos d'orchidées sauvages de chez nous, notamment en Auvergne et sur le causse Méjan où, paraît-il, on trouve 70 % des orchidées françaises.
Sur le terrain, j'utilise presque toujours deux flashes à des puissances différentes, mais je dépasse rarement le rapport 1/2, surtout en ce qui concerne les orchidées dont la plupart sont protégées, et qu'en aucun cas je ne "dégage" (= enlever les herbes devant pour "faire une photo propre" ; pour moi, c'est du massacre).
Là, mon Micro-Nikkor 4/200 IF fait merveille car on est loin. Le 2,8/105 VR est très bien aussi, surtout avec les boîtiers modernes…
Par ailleurs, je ne recherche pas la profondeur de champ maxi sur le terrain (au contraire) et donc dépasse rarement f/16. Ce qui ne t'empêche pas de travailler à f/32 si tu veux, en installant sur le terrain une sorte de mini-studio : trépied ras du sol, double barrette de flash (voire trois flashes), velourine noire tendue derrière la plante si tu veux un fond noir (attention à toutes celles qui poussent autour ! !), ou encore, tu joues avec l'intégration de la lumière ambiante (avec risque de double exposition si tu fermes beaucoup ton diaph, du fait de la faible vitesse d'obturation).
Pour ma part, je fais toujours mes photos à la main, ou avec une petite crosse pour la "proxi", parce que je suis un authentique fainéant qui n'aime pas s'embarrasser d'un trépied…
Quant à la sensibilité, pour moi, c'est ISO 100 ou 200 maxi. ISO 50, j'aimerais bien…
Joyeuses good Orchis, Ophrys et autres… !

PS :
Je viens de tomber sur deux diapos (Kodachrome 64) datant de juin 1978 – presque 30 ans, et je viens de les scanner dans mon Coolscan V-ED, puis "nettoyées" dans Capture NX.
C'est juste un gag : le photographe, c'est celui qui écrit avec 30 ans de moins (

…), équipé d'un F2 sur lequel cet abruti a monté le Micro-Nikkor 4/105 + bague PN1 (donnant le rapport 1/1) + bague PK3, ce qui donne un rapport final g=1,5/1. Pas de flash pour une fois, je tenais au minimum de profondeur de champ possible ; mais le tout fixé sur une bonne crosse Leica (malheureusement perdue désormais) par l'intermédiaire de la bague PN1 qui avait la bonne idée de posséder un collier orientable avec écrou de pied… Ça, c'est la première photo faite par un ami.
La deuxième montre le résultat (à ceci près que l'épis est en vertical, et ne correspond pas
exactement au cadrage de la première photo, mais c'est la même séquence). Avec la PN1, il suffisait de tourner l'ensemble, c'était très pratique.
C'est juste pour montrer qu'en matière de macro, on peut "faire plein de trucs" !

Amicalement



Mille excuses pour la longueur de ce post !