Le problème de l'autofocus avec suivi 3D, c'est qu'il utilise la totalité des collimateurs disponibles. Jusqu'à 51 selon le boitier.
Il analyse donc 51 points pour décider lequel est le plus net. Ce qui prend du temps (quelques centièmes), et ne convient pas aux sujets se déplaçant rapidement -- plus rapidement que la capacité d'analyse de l'électronique --, en particulier si le déplacement est +/- perpendiculaire au capteur.
Selon le sujet, son sens et sa vitesse de déplacement, un mode sera plus adapté que l'autre. Mais si tu tentes par exemple de photographier des martinets ou des hirondelles en vol, oiseaux de petite taille, vol rapide, changements de direction incessants -- et en supposant que tu sois capable de les maintenir dans le cadre --, aucun des modes n'est suffisamment performant pour suivre leur vol.
Pour rappel, il y a un minuscule temps de latence entre l'appui sur le déclencheur et l’acquisition de l'image. Ce qui peut suffire à décaler la mise au point. L'AF-C est automatiquement en mode prédictif : il fait la mise au point à l'endroit ù le sujet devrait se trouver lors de l'acquisition de l'image. Mais il peut se tromper.