Il faut aussi savoir comment ces extensions de garantie fonctionnent, que ce soit pour les appareils photo, l'électro-ménager, les ordinateurs, tablettes, téléviseurs et autres (le système est aussi le même pour les assurances-crédit).
1°) le vendeur est très généralement rémunéré sur les extensions qu'il place.
2°) Pour la garantie elle-même, il y a trois partenaires : l'enseigne, un assureur, et un réparateur (qui n'est généralement pas le SAV de la marque, le réparateur ayant un accord pour des tarifs forfaitaires et pas trop élevés).
3°) A la fin de l'année, l'assureur fait ses comptes. Rapport sinistre sur primes. Autrement dit, le coût des réparations décaissées, comparé aux extensions de garantie encaissées. Si ce rapport est favorable, primes supérieures aux sinistres, un pourcentage significatif, variant entre 50% et 95%, est rétrocédé à l'enseigne.
L'enseigne a donc un intérêt direct à (i) pour la première année, faire intervenir prioritairement la garantie fabricant, qui ne coûte rien ; et (ii) pour les années suivantes, à limiter au maximum les recours à l'extension de couverture.
Dans tous les cas, si le mot "choc" est prononcé, l'exclusion de garantie est systématique, que ce soit via le SAV officiel ou via un réparateur indépendant.
Reste à faire le distinguo entre choc et griffure (qui est un simple préjudice esthétique, non pris en garantie en tant que tel, mais n'excluant pas non plus la garantie sur le produit).
Le fait, pour le SAV de la FNAC, d'avoir délibérément mentionné un "léger choc" -- si il n'a constaté qu'une simple griffure --, n'est déjà pas très clair en soi.