Bonjour Néron75
(d'abord une question : aurais-tu l'intention de brûler un jour la Capitale comme ton illustre prédécesseur d'empereur romain ?

)
Ensuite, et plus sérieusement, il est possible que tu aies reçu une contrefaçon, mais en soi, cela n'a aucune importance. Le problème est de savoir si tu as un mode d'emploi en français, à moins que tu lises couramment le chinois… Ensuite, lis-le bien, à fond et plusieurs fois, sans hésiter à t'y référer souvent (parfois, on oublie des subtilités à l'usage).
Re-ensuite, le mien fut acheté en France avec sa garantie Nikon en français, son mode d'emploi en français, et je dois dire qu'il marche plutôt bien, voire très bien. Quel que soit le mode : Manuel, Auto, TTL, TTL-BL SP (je lui donne toujours la possibilité de se synchroniser à des vitesses supérieures au 1/250, ça peut servir au moment où l'on s'y attend le moins).
Que ce soit en "bounce-flash" (c'est-à-dire en réflexion sur un mur, un plafond, n'importe quoi) ou en flash direct avec ou sans sa cloche de diffusion, il fonctionne à merveille, et en moyenne, je le cale sur une correction de -1/3 en mode Auto (quel qu'il soit).
Donc, que tu aies quelques surprises avec ce flash très complet et très complexe pour quiconque n'a pas l'habitude de travailler au flash, n'a rien de bien surprenant : il faut un certain temps pour le dominer dans tous ses modes de fonctionnement. Un an, c'est peu.
Par ailleurs, si ce n'est pas un "vrai" SB-800, outre le fait que tu t'es fait avoir, il peut ne pas être régulier dans son fonctionnement, ce qui semble être l'objet de tes craintes et là, tu n'y peux rien. Le mieux serait que tu puisses le contrôler avec un flashmètre, puis l'étalonner en mode M comme on faisait du temps où les flashes n'avaient aucun automatisme et seulement un réglage de la puissance : 1/1, 1/2, 1/4, 1/8, 1/16…etc. pour les meilleurs… Un flash manuel bien étalonné fonctionne exactement comme un flash Auto, à ceci près qu'on est toujours sûr de ce qu'on fait (il faut se faire un petit tableau avec les distances et les diaphs qui correspondent en fonction de la puissance utilisée et de la sensibilité ISO, et avoir toujours ce petit tableau sur soi – donc recopié sur un carton qui dure plus longtemps).
Quand j'ai commencé à travailler avec des flashes en extérieur, je scotchais mes petits tableaux directement sur la tête du flash, ce qui me permettait de ne jamais (ou presque) me tromper.

De toute façon, n'oublie pas de lui adjoindre la cinquième pile (ou accu NiMH – 2 000 ou 2 500 mA/h recommandés), qui lui permet de se recycler plus rapidement !
Bon courage, et bonnes photos.
