Pour revenir au sujet de départ, 10 ans de ballade à travers l'afrique de l'ouest, m'ont fait adopter quelques mesures de protection simples pour appareils et objectifs
une boite en alu pour le matériel avec des garnitures nettoyables facilement afin d'éviter que le sable ne s'y fixe. Des attaches sur la boite pour l'accrocher solidement au véhicule quand on fait de la piste.
Les objectifs ont chacun leur étui, et un seul objectif ne sort qu'à la fois. Quand tu changes un objectif, tu ne le fais qu'au dessus d'un tapis ou d'un vetement ou sur le siège de la voiture, car un objectif qui tombe dans le sable......
Si tu as des télés ou gros zoom, et pas de boites dédiées, il est facile avec un tube en plastique, style écoulement d'eau et bouchons d'en fabriquer une. La forme interieure se fait avec une bombe de mousse isolante qui durcit en quelques minutes, et permet ainsi que chaque objectif ait "chaussure à son pied".
Par vent de sable, ne pas changer d'objectif et ne pas faire de photo face au vent ton objectif peut se trouver rayer définitivement en quelques minutes
A chaque fois que tu le peux, un coup de souflette sur l'ensemble boitier et objectif, soit si tu voyages sur un camion avec le reservoir d'air comprimé, soit sur l'air d'une roue de secours que tu gonfles avant à 8 kilo de pression et pour laquelle tu te bricoles une valve avec un petit tuyau de sortie, soit dans les rares stations et garages sur le gonfleur du lieu.
Tu dépoussières avec une bombe les objectifs avant de les nettoyer avec un petit chiffon doux, coton de tee-shirt, que tu enfermes dans un sac étanche pour que lui aussi ne se charge pas de poussiére et ne devienne une rape. Tu n'oublie pas le pinceau soufflette, c'est l'instrument que tu dois avoir en permanance avec toi.
Tu installes des filtres neutres sur tout tes objectifs, car il vaut mieux rayer ceux-ci que les objectifs.
Sur les numeriques, tu tiens le boitier à l'envers(la face arrière vers le bas), quand tu change la carte, afin que le moins de poussiere possible ne rentre à ce moment là. C'est aussi une recommandation valable pour les argentiques.
Attention au fech-fech, qui lui s'infiltre encore plus facilement que le sable.
Tu emportes avec toi, une petite trousse à outils, les vibrations de la piste ont tendance à faire se désserer un certain nombre de vis. Une petite bouteille de vernis à ongle, la couleur importe peu, permet en posant une mini goutte sur le pas de vis au moment du resserage, d'éviter à nouveau ce problème, et n'empechera pas un jour un démontage pour réparation si besoin.
Tu doubles tes capacités en alimentation électrique, batteries ou piles, car l'électricité statique est importante en particulier les jours de vent de sable et peuvent provoquer des décharges des alimentations. Tu peux aussi avoir des blocages de l'appareil liés à ces phénomènes d'electricité statique. Pas de panique tu enleves la batterie et tu attends une petite minute, et en règle géneral tout redevient dans l'ordre.
Profite sans angoisse du voyage, c'est un pays fabuleux et la gentillesse de ses habitants est extrème, les paysages sont de toute beauté et le matériel Nikon, supporte fort bien de telles "aventures". Veinard.
Désolé d'avoir été si long, je me suis un peu laissé entrainer par le sujet