Ton français est par ailleurs excellent. Bien mieux que celui de certains autres français pure souche...
Et ce message a un rapport avec la photo : parler tchèque ou slovaque est très utile pour discuter dans un magasin de matos photo à Prague ou Bratislava 
Comme quoi, les langues servent au photographe...
Merci, c'est bien gentil

. Et évidemment, maîtriser des langues, ça peut toujours servir. Non seulement en ex-Tchécoslovaquie… Quel est le genre de matériel qu'on trouve à Prague ou Bratislava, d'ailleurs ? En 1989, à Budapest, on trouvait surtout des Praktica. Qui ne m'intéressaient pas outre mesure, notamment à cause de leur monture à vis.
Mon hongrois était alors bien limité aussi pour une raison bêtement technique : il me fallait d'urgence quelque chose pour rendre étanche les couvre-culbuteur de mon Acadiane (j'avais commis la grossière erreur de règler les soupapes juste avant de partir en voyage). Au point de, après des journées entières de recherche, dire "tömites" (joint) au lieu de "köszönöm" (merci) quand je recevais la monnaie pour un paquet de clopes.
Ben, l'Acadiane a finalement été réparée au noir chez le concessionnaire Citroën de Budapest. Un an plus tard, j'ai découvert, en Pologne, l'existence des Kiev à monture Nikon. Encore quelque mois plus tard, j'ai acheté mon F. Et bien des années plus tard, j'ai enfin eu mon premier Kiev. Et je n'ai même plus les boules de ne pas avoir pu en acquérir en Pologne autrefois : depuis, il y a la mesure TTL à diaphragme ouvert, et mon boîtier est noir

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Quant aux langues, je n'ai essuyé que quelques échecs mémorables : le premier était sans doute l'hébreu et l'arabe classique (après mon voyage en Israël, j'avais tendance à considérer que l'arabe était la langue plus cultivée). Trop compliqué pour les deux, surtout l'arabe : la grammaire y est pire qu'en grec ancien ! Le chinois me fait simplement peur. Et je n'arrive pas à me décider entre le catalan et le castillan. Résultat : je lis et comprends presque tout. Mais je ne peux pas répondre. Donc, comme les Espagnol(e)s de ma tranche d'âge généralement ne parlent plus le français, on converse le plus souvent en anglais… Et mon grec moderne aussi n'est pas fameux : deux ans à la "fac", ensuite installation en France. Manque de pratique, tout perdu.
Par ailleurs, Hanimex n'est-ce pas une marque hongroise ? Ah, la Hongrie ! Beau pays où j'aurais tout de même un peu peur de retourner maintenant, peur d'être horriblement déçu… À l'époque, j'avais un peu honte aussi : j'étais revenu avec du bon pinard, du liquide LHM, une édition des œuvres de Marx et Engels en allemand et plein d'autres choses encore. Le tout acheté pour presque rien, avec des devises occidentales. Des choses que les Hongrois eux-mêmes n'avaient pas tellement les moyens de s'offrir. Mais peut-être que cela m'a reconforté un peu des gamins morts de rire pointant mon Acadiane du doigt et des
Trabant qui, à chaque feu, me laissaient loin derrière (oui, le moteur à deux temps a ses atouts, même consommant 12 litres sur cent à 120 à l'heure).
Ben, tout cela est un peu hors sujet, et j'aurais dû t'envoyer un e-mail plutôt. Reste à trouver un flash pour Sarah. Et là, c'est, je trouve, de plus en plus difficile. Sur le site Nikon France, on ne trouve même plus de PDF précisant les prix. En tout cas, il me semble clair que Nikon est bien trop cher. Reste alors de savoir s'il faut se fier à la fiabilité légendaire des Nikkormat (et alors acheter les yeux fermés un flash non-SCA, ne fonctionnant qu'avec cela) ou bien prévenir et acheter un qui fonctionnerait aussi sur des boîtiers plus récents, même numériques. Je serais personnellement plutôt partisan de la deuxième solution. D'autant que les Metz offrent généralement, tout en étant une bonne marque, de loin plus de possibilités que des Nikon d'origine plusieurs fois plus chers…