Eh, eh, pas dit ça, moi ;°)) D'abord, à mon niveau, je n'en suis pas à revandiquer de l'inspiration. Disons, qu'elle grandit avec mes connaissances. Ainsi, ais-je compris récemment que l'on ne trouvait que ce que l'on cherchait. Parfois après l'avoir découvert par hasard. Hasard d'un cliché, d'une opportunité ou, ça joue énormément, de la rencontre avec le travail d'un autre. Il s'agit d'apprendre à voir. Et plus on voit plus l'inspiration s'enrichit.
Il me semble que l'inspiration est quelque chose qui s'entretient et grandit avec nos expériences.
Et puis, on a ses ornières. Ses défauts, ses lourdeurs. Or, en adoptant un objectif qui n'inspire pas à priori, on porte un autre regard qui nous oblige à changer notre façon de voir. En nous amenant à progresser. Par exemple, j'ai fait toute une séance avec mon 17-50 qui me semblait bien adapté pour saisir l'ambiance et la beauté des voiliers présents ce jour-là. Et ensuite j'ai vissé le 180. Qui ne correspond pas à ce que je cherche. Je suis fèné par l'ewiguïté du cadre. Et là, j'ai bien été obligé de trouver d'autres angles, d'autres cadrages. Et je me suis pris au jeu en refaisant le même parcours. En redécouvrant un autre monde qui m'avait jusque là échappé.
Et puis, je suis tombé sur un site où le photographe travaillait avec un 180. Ca m'a ouvert de sacrés horizons.