Considérations techniques :
Dès qu’on parle d’archivage, on parle aussi de configuration stable :
- configuration matérielle (l’ordinateur avec son processeur et les supports physiques de stockage)
- système d’exploitation (pour accéder aux supports et remuer le processeur)
- logiciel permettant de lire les fichiers archivés (des .Nef pour ce qui nous occupe ici).
Si un seul des trois fait défaut, on n’a plus d’accès.
Les fabricants font un effort de compatibilité en proposant, sur deux ou trois générations, disons entre 5 et grand maximum 10 ans, des produits avec compatibilité ascendante. Mais ensuite qu’en sera-t-il ? Il arrivera bien un jour ou NX5 n’acceptera plus de lire les .Nefs du D1 et où NX1, qu’on aura conservé pieusement au cas où, ne pourra plus tourner sous Bay Windows 11 (256 bits) ni sous Tigre du Bengale.
La solution évidente, bien entendu, est de rafraichir régulièrement ses fichiers. Le problème, c’est la masse à traiter : quelques milliers ou dizaines de milliers de photos, le 13ème des travaux d’Hercule pour des clichés d’intérêt, disons … inégal.
Considérations pratiques :
Si on pense nécessaire, voire indispensable de laisser certaines photos à la postérité (… tata Ginette se goinfrant de pièce montée à la communion du petit…) je ne vois pas comment faire autrement que :
- opérer une sélection extrêmement drastique pour que l’effort de rafraichissement reste dans des proportions acceptables ;
- pour les photos sélectionnées, les classer en deux catégories, celles d’intérêt général et artistique– pour peu qu’il y en ait… ; et celles d’intérêt documentaire : historique familial et similaire.
J’ai récemment scanné une série de vieilles photos-papier, pour les conserver. Devinez à quelle catégorie elles se rattachent. J'ai aussi quelques centaines de diapos "prêtes à l'emploi" sur des chargeurs Carousel... et un écran de projection que je n'ose même pas dérouler, tellement il doit être tâché de ne pas avoir servi.
Autrement dit : je me fous bien de laisser à la postérité mes meilleures photos. Et ma postérité est - malheureusement pour mon égo

- du même avis. Sauf peut-être pour la photo de tata Ginette à la communion du petit