Nikon Passion : Communauté Photo
Apprendre la photo - pratiquer => Apprendre la photo : quel appareil photo choisir ? => Discussion démarrée par: loic.polet le 15 Avr, 2020, 16:18:20 pm
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Bonjour,
je suis débutant en photographie.
Actuellement pour mes photos de paysage, j'utilise la technique de mise au point au 1/3 de l'image.
Mais je ne rappel avoir vu il y a quelque temps une vidéo de quelqu'un qui expliquait, qu'il faisait une première photo sur son premier plan et une seconde en faisant la mise au point sur l'arrière plan puis qu'il les assemblait.
est-ce une technique reconnue ? et conseillée ?
Je ne retrouve plus la vidéo malheureusement.
Merci.
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un diaph suffisamment fermé en tout premier f/22 par exemple donc se mettre en priorité à l'ouverture
si ça ne suffit se mettre sur l'hyperfocale
facile on fait une photo sur l'infini sur l'écran de contrôle on agrandit au moins 5 fois sur la touche + et on cherche l'endroit ou l'on commence à deviner du flou , on le repère sur le terrain : un piquet, un caillou, une plante, un détail en somme et l'on refait une autre photo en faisant la mise au point sur ce repère et sans calcul l'on fait de "l'hyperfocale" coule non ...
et si c'a ne suffit pas l'on peut faire du Focus stacking 2 / 3 / 4 ... 250 prises de vues avec décalage de la mise au point et le logiciel qui va avec il y a aussi les optiques tilt-shift (bascule et décentrement mais c'est un budget). d'autre idées ???
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Merci pour ces conseils :)
la fermeture du diaph en mode priorité ouverture est la méthode que j'utilise.
Le focus stacking c'est de ça que parlait la vidéo que j'avais vu, je ne me rappelait plus du nom, je vais tester ça vu que je viens de recevoir mon trépied :C
Je vais aussi essayer la technique de l'hyperfocale, j'avais déjà lu un tuto sur cette technique, mais je l'avais également oubliée :-\
Merci de m'avoir rafraîchit la mémoire, je pense qu'une bonne synthèse s'impose =D
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F22 n'est pas une ouverture conseillée, à cause du phénomène de diffraction que cela engendre. F8 ou F11 sont plus adaptées.
Après, pour un grand angle, on est vite net partout à F8, exemple ici à 24mm F6,3:
(https://live.staticflickr.com/7863/32153669617_a198c20a86_h.jpg) (https://flic.kr/p/QZiXL6)
Zen (https://flic.kr/p/QZiXL6)
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Gregory non on n'est pas net partout dans ton cas avec une mise au point sur l'infini tu est net de 3.36 m à l'infini et avec une mise au point sur l'hyperfocal soit 3.60 m tu serait net de 1.80 à l'infini
D'autre part avec une focale fixe la diffraction est beaucoup moins importante qu'avec un zoom milieu de gamme
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Tu chipotes un peu ^-^
De 1,80m à l'infini, c'est presque tout net partout quand même. Pour intégrer un élément de paysage au 1er plan à moins de 2m, ca devient presque du portrait :P
Par contre sur la diffraction, c'est sûr qu'une focale fixe est plus qualitative, du fait qu'elle est plus simple à la conception, et donc de fait, aura moins de défauts optiques (diffraction, aberrations chromatiques, vignettage, ... sont des choses plus faciles à corriger quand on a qu'une focale utilisée)
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tu peux te télécharger une petite application comme hyper focalpro ça peut t'aiderpour faire la mise au point.
Je serais beaucoup réservé en ce qui concerne le diaph de f:22 (à plus forte raison quand on a un boitier avec un capteur dopé aux pixels 36 ou 45 millions par exemple).
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Je déconseille aussi de dépasser f/11 en DX (et même en FX, d'ailleurs).
Quoique certaines focales permettent de fermer d'avantage sans problème de diffraction, mais elles sont rares.
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Merci a tous,
j'ai plus qu'à aller faire mes essais de paysage :)
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Toute les applis de calcul donnent des résultats en mètres mais comment régler 5.35 m sur les optiques d'aujourd'hui ? ma petite astuce et bien plus simple et avec un tout petit peu peu d' entrainement elle est rapide puis rapidement l'on sait estimer la distance de hyperfocal avec son optique souvent proche de l'angle le plus large pour un 24 /120 c'est souvent vers 24 ou 30 et avec un diaph de 16 ou 22 le jour la nuit il peut y avoir de la diffraction mais alors les 1er plans on s"en fous s'il sont flou puisque qu'il seront tout noir ... donc f/11 sur l'infini c'est bon
perso mon ma focal fixe 35 mm à f/16 (l'hyper focal se situe à environ à 5 de mes pas (entre 3.6 et 4.2) et pour mon zoom à 24 mm et toujours f/16 l(hyper est à 1.80 soit environ 2 pas + 1/2 ou 2 longueur de pied
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Actuellement pour mes photos de paysage, j'utilise la technique de mise au point au 1/3 de l'image.
En UGA / grand-angle avec un premier-plan proche c'est une technique empirique qui marche déjà très bien.
Je n'ai jamais vraiment adhéré à ces calculs de distance qui sont inapplicables sur le terrain.
En revanche, dans un cas de composition classique à l'UGA avec un premier plan très proche, je me mets en mise au point manuelle.
Je déplace le collimateur sur le premier-plan et je fais la mise au point à l'aide de la diode verte (sur l'exemple ci-dessous sur le caillou du premier-plan).
Puis je tourne délicatement la bague de mise au point en direction de l'infini.
Je stoppe dès que la diode verte commence à clignoter, c'est à dire dès que la mise au point commence à ne plus être bonne.
Dans tous les cas, la sensation de netteté du premier-plan à l'infini reste relative. Si tu es "rentré" dans ton sujet avec un premier-plan vraiment très proche, l'arrière-plan ne sera peut être pas parfaitement net.
Comme écrit plus haut, évite f/22, tu risques d'avoir une nette perte de piqué à cause de la diffraction.
(https://live.staticflickr.com/65535/48681287228_713cd25af9_z.jpg) (https://flic.kr/p/2haNjEq)
Mais je me rappelle avoir vu il y a quelque temps une vidéo de quelqu'un qui expliquait, qu'il faisait une première photo sur son premier plan et une seconde en faisant la mise au point sur l'arrière plan puis qu'il les assemblait.
C'est la technique du stacking (que je n'utilise pas). Il me semble que Photoshop et LR (depuis peu) disposent de cette fonctionnalité.
Elle peut être utile en macro (car la profondeur de champ est faible) ou en paysage avec une focale moyenne ou longue, comme sur l'exemple ci-dessous à 300mm où il est impossible d'avoir à la fois les galets au premier-plan et le phare nets.
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Bonjour,
On disait "de mon temps" que la définition optimale d'un objectif était (bien évidement une fois la mise au point effectuée) en règle générale au premier tiers des ouvertures de diaphragme de cet objectif. Par exemple pour un f 1:2 de 50 mm, dont les graduations de diaphragme sont : 2 - 2,8 - 4 - 5,6 - 8 - 11 - 16 , la meilleure définition de situerait autour de 2,8. (un petit poil au dessus).
Je ne pense pas, en dépit des progrès modernes, que cette loi d'optique ait beaucoup changée.
Cordialement.
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Il y a environ un an,
j'avais fourni une série de photos à la chaîne Photophile pour mettre en pratique le focus stacking sur Affinty Photo .
( au passage, si ça t'intéresse, profites-en il est actuellement à -50% = 28€ )
https://youtu.be/zrHNmzTsais
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Merci pour toutes vos réponses :)
Je comprend mieux maintenant dans qu'elle situation effectuer le focus stacking.
J'ai également trouver l'ouverture optimale de mon objectif qui se situe bien à f/11, en me renseignant sur internet =)
Par contre pour se qui est application, j'en ai quelques unes mais un peu casse tête de mettre en pratique et d'estimer les distance =(
Je me sent mieux armé pour mes photos paysages :)
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Perso, j'utilise l'appli "HyperFocal Pro" .
Elle n'est pas en français, mais très utile et ergonomique .
Facile à comprendre à partir du moment qu'on sait ce que l'on veut trouver ;)
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Bonsoir,
A propos diffraction et piqué:
D'autre part avec une focale fixe la diffraction est beaucoup moins importante qu'avec un zoom milieu de gamme
Par contre sur la diffraction, c'est sûr qu'une focale fixe est plus qualitative, du fait qu'elle est plus simple à la conception, et donc de fait, aura moins de défauts optiques (diffraction, aberrations chromatiques, vignettage, ... sont des choses plus faciles à corriger quand on a qu'une focale utilisée)
-> Euh, non, la diffraction est un phénomène optique qui a lieu sur les bords du diaphragme et ne dépend que de l'ouverture du diaphragme. A la limite, la diffraction sera plus visible sur un bon objectif que sur un moyen, car dans le cas de l'objectif moyen d'autres défauts - aberrations chromatiques... - peuvent déjà faire baisser le piqué...
On disait "de mon temps" que la définition optimale d'un objectif était (bien évidement une fois la mise au point effectuée) en règle générale au premier tiers des ouvertures de diaphragme de cet objectif. Par exemple pour un f 1:2 de 50 mm, dont les graduations de diaphragme sont : 2 - 2,8 - 4 - 5,6 - 8 - 11 - 16 , la meilleure définition de situerait autour de 2,8. (un petit poil au dessus).
Je ne pense pas, en dépit des progrès modernes, que cette loi d'optique ait beaucoup changée.
-> Je n'irai pas jusqu'à appeler pas cela une "loi de l'optique" :), c'est simplement par expérience que les photographes avaient remarqué cela (chez moi on disait qu'il fallait fermer de 1 ou 2 diaph pour rentrer dans la bonne zone de piqué d'un objectif ; c'est à peu près équivalent à ta règle).
A noter aussi que la majeur partie des appareils sont équipés de filtres passe-bas (anti-aliasing) pour éviter le moiré et de fait limitent déjà les plus fins détails qu'on peut enregistrer.
Le fait que les capteurs utilisent pour la plupart une matrice de Bayer (chaque pixel du capteur ne mesure qu'une couleur) baisse aussi le piqué potentiel de l'image (contrairement au Fovéon de Sigma ou à un capteur noir & blanc comme certains Leica)
Quelques liens intéressants qui expliquent le phénomène:
https://www.lesnumeriques.com/photo/la-diffraction-expliquee-pu121099.html (https://www.lesnumeriques.com/photo/la-diffraction-expliquee-pu121099.html)
https://www.cambridgeincolour.com/tutorials/diffraction-photography.htm (https://www.cambridgeincolour.com/tutorials/diffraction-photography.htm)
https://www.lesnumeriques.com/photo/photo-en-noir-blanc-et-si-nous-enlevions-le-filtre-de-bayer-pu101427.html (https://www.lesnumeriques.com/photo/photo-en-noir-blanc-et-si-nous-enlevions-le-filtre-de-bayer-pu101427.html)
Dans le deuxième lien (cambridge in colour) il y a un petit applet qui permet de faire le calcul pour visualiser la taille de la tache d'Airy, sous "VISUAL EXAMPLE: APERTURE VS. PIXEL SIZE" (à peu près 1/3 du haut de la page). Seuls quelques appareils sont listés (pas les plus récents).
Plus bas (sous "CALCULATING THE DIFFRACTION LIMIT" Diffraction Limit Calculator) il y a un outil plus complet. Le mieux est de cliquer sur "show advanced", rentrer la résolution de votre capteur, cocher la case "Set circle of confusion based on pixels", puis choisir la taille du capteur ("35mm (full frame)" pour plein format ou "Digital SLR with CF of 1.5" pour APS-C Nikon) et le diaphragme. Cliquer sur calculate et il vous dira si dans ces conditions la diffraction peut être un problème (YES ou NO après "Diffraction Limited?").
Site très pédagogique (mais en anglais...).
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Merci pour toutes ces infos fort inintéressantes avec les liens bien instructifs
je me remarque à moi même que l'on atteint à l'heure actuelle en photographie évidement des niveaux de piqué jamais obtenu à ce jour sur nos tirages, je n'aurais jamais obtenu ce niveau de détails en argentique en moyen format que aujourd'hui avec un 24X36 de 40 mo.
J'ai pratiqué le moyen format (Hasselblad) et la chambre (tecnika Linhof 4X5) presque quotidiennement pendant plus de 20 ans.
Et je me souviens d'un petit essai sur la définition d'une optique 150 mm Rodenstock ou j'ai cherché la différence de définition avec une optique 150 mm de chez Hasselblad à l'aide d'un microscope placé sur le plan focal, et, au final j'avais une définition dans les détails d'un même sujet à peu prés équivalent mais nettement supérieur que les détails enregistres sur des films argentique de type Ektachrome 64 et quand je dis nettement c'était au moins un coef 5 ou 10 fois .... c'était il y a plus de 40 ans ..... sans nostalgie.....
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Je suis étonné que l'on ne parle pas du format !
En APS-C, la profondeur de champ est bien plus facile à gérer qu'en 24x36.
Un jour, sur un autre forum, un intervenant (gerarto) a fait une excellente synthèse sur ce sujet, longuement débattu un peu partout.
- Pour une même distance de MaP, même focale (donc cadrage différent) et même ouverture, la profondeur de champ est plus importante en FF qu’en APS-C : la seule variable est le cercle de confusion.
- Pour une même distance de MaP, même cadrage (donc focales différentes) et même ouverture, la profondeur de champ est plus importante en APS-C qu’en FF : l’incidence de la focale est plus importante que celle du cercle de confusion.
- Pour une même distance de MaP, même cadrage (donc focales différentes) la profondeur de champ en FF est sensiblement identique à celle de l’APS-C lorsque l’on ferme d’environ 1,3 diaph. Par exemple f/4 à f/4.5 en FF pour f/2.8 en APS-C.
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Et si vous avez besoin d'une profondeur de champ gigantesque, il y a ...le smartphone, avec sa focale ultra-courte.
Je plaisante à peine : il m'arrive de l'utiliser, sachant que je ne ferai jamais de tirage 50x75 à partir de cette image !
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Je suis étonné que l'on ne parle pas du format !
En APS-C, la profondeur de champ est bien plus facile à gérer qu'en 24x36.
Un jour, sur un autre forum, un intervenant (gerarto) a fait une excellente synthèse sur ce sujet, longuement débattu un peu partout.
- Pour une même distance de MaP, même focale (donc cadrage différent) et même ouverture, la profondeur de champ est plus importante en FF qu’en APS-C : la seule variable est le cercle de confusion.
- Pour une même distance de MaP, même cadrage (donc focales différentes) et même ouverture, la profondeur de champ est plus importante en APS-C qu’en FF : l’incidence de la focale est plus importante que celle du cercle de confusion.
- Pour une même distance de MaP, même cadrage (donc focales différentes) la profondeur de champ en FF est sensiblement identique à celle de l’APS-C lorsque l’on ferme d’environ 1,3 diaph. Par exemple f/4 à f/4.5 en FF pour f/2.8 en APS-C.
Pour moi, le retour au 24x36, après des années d'APS-C, a été un peu douloureux en paysage : je n'arrivais plus à gérer la netteté entre un avant-plan et l'infini !
La solution n'est pas f/16 ou f/22.... Les objectif modernes sont souvent excellents dès la plus grande ouverture, mais ça descend vite : le 24-70 f/4 S par exemple commence sérieusement à baisser en piqué à partir de f/11 inclus....
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La profondeur de champs n'est pas lié à la focale mais au rapport de grossissement
un objet de 20 cm ,sur votre capteur qui ferait 20 mm de large et 20 mm de profondeur aura exactement le même PDC avec un 20 mm qu'avec un 2000 mm à diaphragme réel identique
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La profondeur de champs n'est pas lié à la focale mais au rapport de grossissement
un objet de 20 cm ,sur votre capteur qui ferait 20 mm de large et 20 mm de profondeur aura exactement le même PDC avec un 20 mm qu'avec un 2000 mm à diaphragme réel identique
C'est parfaitement exact, mais c'est valable en macro et proxy. Je l'illustre avec la série ci-jointe. Il faut regarder la PDC sur la plante elle-même, entre ses éléments proches et ses éléments éloignés. Pour l'aspect du fond, c'est une autre histoire !
Le sujet de ce fil est assez différent : il s'agit, en paysage, de gérer au mieux la profondeur de champ, par exemple entre un avant-plan situé à 2-3m et l'infini.
La perspective joue alors son rôle, et, sur une même scène, elle est très différente en fonction de la distance de prise de vue et de la focale ! La notion de grossissement devient alors secondaire, et sa valeur ne veut plus rien dire : parle-t-on du grossissement de l'avant-plan ou de celui de l'arrière-plan (très loin voire à l'infini) ?
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En UGA / grand-angle avec un premier-plan proche c'est une technique empirique qui marche déjà très bien.
Je n'ai jamais vraiment adhéré à ces calculs de distance qui sont inapplicables sur le terrain.
En revanche, dans un cas de composition classique à l'UGA avec un premier plan très proche, je me mets en mise au point manuelle.
Je déplace le collimateur sur le premier-plan et je fais la mise au point à l'aide de la diode verte (sur l'exemple ci-dessous sur le caillou du premier-plan).
Puis je tourne délicatement la bague de mise au point en direction de l'infini.
Je stoppe dès que la diode verte commence à clignoter, c'est à dire dès que la mise au point commence à ne plus être bonne.
Dans tous les cas, la sensation de netteté du premier-plan à l'infini reste relative. Si tu es "rentré" dans ton sujet avec un premier-plan vraiment très proche, l'arrière-plan ne sera peut être pas parfaitement net.
Comme écrit plus haut, évite f/22, tu risques d'avoir une nette perte de piqué à cause de la diffraction.
(https://live.staticflickr.com/65535/48681287228_713cd25af9_z.jpg) (https://flic.kr/p/2haNjEq)
C'est la technique du stacking (que je n'utilise pas). Il me semble que Photoshop et LR (depuis peu) disposent de cette fonctionnalité.
Bonjour,
Je comprends bien la ligne verte soulignée. Tu parles bien du rocher en bas à gauche de la photo ?
En revanche, je ne comprends pas la rouge soulignée.
En effet tu fais une 1re map sur le rocher et ensuite si je comprends bien une autre sur l'infini. Dans ce cas, comment le rocher en bas à gauche peut-il rester net ? Est-ce lié à la faible ouverture et à la focale utilisées ?
Merci pour tes lumières, si j'ose dire ;)
Gilles
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Je fais la mise au point sur le premier-plan (le caillou sur la photo ), puis je la décale légèrement vers l'infini.
Sur un réflex, on voit la diode qui commence à clignoter.
Sur un hybride, en MAP manuelle, il faut s'aider du focus peaking et le collimateur change de couleur.
En principe le premier-plan et l'arrière-plan sont effectivement nets du fait de la courte focale, de la petite ouverture et de la grande profondeur de champ, c'est le principe de l'hyperfocale.
Mais comme écrit plus haut cela reste théorique. De plus en plus, je fais un stacking de mise en point, puis j'assemble avec un logiciel comme Heliconfocus.
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De plus en plus, je fais un stacking de mise en point, puis j'assemble avec un logiciel comme Heliconfocus.
Dans ce cas, combien de photos dans la pile et avec quel décalage ? (Afin de m’éviter de trop tâtonner …)
Ayant un Z6II, je vais donc m’y coller.
Quant au logiciel, j’utilise PS de la suite Adobe pour Photographes …
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En UGA, inutile d'en prendre trop, 2 /3 suffisent.
Sur une focale plus longue avec un premier-plan proche, il faut en ajouter.
Ex un cas assez extrême : focale de 180mm avec un premier-plan proche, cette image est impossible à faire à l'hyperfocale. J'ai dû assembler une dizaine de vues.
(https://live.staticflickr.com/65535/51795123897_fd30b173f3_b.jpg) (https://flic.kr/p/2mUXxPx)
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Bonjour
"La profondeur de champs n'est pas lié à la focale mais au rapport de grossissement"
C'est parfaitement exact, mais c'est valable en macro et proxy. (…)
Non, cette règle est valable dans toutes les conditions (le calcul de la profondeur de champ est (presque) rigoureux contrairement aux formules "courantes" qui reposent sur des simplifications qui disent que la distance plan principal image - plan du capteur (ou du film) est proche de la distance focale).
Pour répondre à la question de départ, le focus stacking est la bonne solution… mais avec seulement 2 images, il y forcément une zone moins nette… si elle tombe dans une vaste d'étendue d'eau, ça passe sans soucis… mais ça peut ne pas marcher à tous les coups (et une ou deux images supplémentaires peuvent être nécessaires).
A+
Laurent Galmiche
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Bonjour
Non, cette règle est valable dans toutes les conditions (le calcul de la profondeur de champ est (presque) rigoureux contrairement aux formules "courantes" qui reposent sur des simplifications qui disent que la distance plan principal image - plan du capteur (ou du film) est proche de la distance focale).
Il faut bien préciser quels sont les paramètres.... Dans cet exemple :
- Maison des voisins à 20m environ
- Différents objectifs, mais tous réglés à f/8
- Les fleurs ont la même dimension sur toutes les photos, non recadrées.
- La distance de prise de vue varie entre quelques cm (fisheye de 8mm) et 4,5m (télé de 500mm)
Que peut-on dire de la profondeur de champ ?
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Comme quoi la qualité du Bokeh n'est pas seulement une question d'ouverture de Diaph merci pour cette démo qui souligne qu'il est parfois plus simple pour un joli Bokeh d'utiliser une longue focale plutôt qu'un couteux grand angle.
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Comme quoi la qualité du Bokeh n'est pas seulement une question d'ouverture de Diaph merci pour cette démo qui souligne qu'il est parfois plus simple pour un joli Bokeh d'utiliser une longue focale plutôt qu'un couteux grand angle.
Ben oui ! Surtout que pour un sujet de taille donnée, l'angle de champ des longues focales est bien plus réduit, ce qui élimine beaucoup d'éléments parasites !
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La profondeur de champ n'est que la distance entre le premier plan (perçu comme) net et le dernier plan (perçu comme) net et rien d'autre…
Ça n'a rien à voir avec le flou d'arrière plan… (et ça ne quantifie pas le flou d'arrière plan)
Quoi que… il est logique que plus la focale est courte, l'arrière plan paraisse plus net (parce que le grandissement est plus faible qu'avec une focale plus longue…)
Et il ne faut pas oublier que la compression Jpeg a un rôle dans la profondeur de champ : elle rend plus net ce qui est net et plus flou ce qui ne l'est pas (et c'est si utile sur les smartphone qu'il faut jouer du logiciel pour créer artificiellement du bokeh)
A+
Laurent Galmiche
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Le sujet a été maintes fois abordé dans tous les forums et il ne m’intéresse plus guère...Pour ma pratique, avec 50 ans d'habitude, je n'ai aucun souci. A noter que mes boitiers hybrides Z6 et Z50 ont l'avantage de permettre une visualisation assez précise de la profondeur de champ (ce qui est net ou pas) en tous cas bien meilleure que les reflex
Je t'invite à aller voir ici : https://www.chassimages.com/forum/index.php/topic,326016.0.html
Comme d’habitude là-bas, ça tourne souvent à l'empoignade de puristes bien loin des réalités du terrain, mais c'est assez complet !