Actuellement pour mes photos de paysage, j'utilise la technique de mise au point au 1/3 de l'image.
En UGA / grand-angle avec un premier-plan proche c'est une technique empirique qui marche déjà très bien.
Je n'ai jamais vraiment adhéré à ces calculs de distance qui sont inapplicables sur le terrain.
En revanche, dans un cas de composition classique à l'UGA avec un premier plan très proche, je me mets en mise au point manuelle.
Je déplace le collimateur sur le premier-plan et je fais la mise au point à l'aide de la diode verte (sur l'exemple ci-dessous sur le caillou du premier-plan).
Puis je tourne délicatement la bague de mise au point en direction de l'infini.
Je stoppe dès que la diode verte commence à clignoter, c'est à dire dès que la mise au point commence à ne plus être bonne.
Dans tous les cas, la sensation de netteté du premier-plan à l'infini reste relative. Si tu es "rentré" dans ton sujet avec un premier-plan vraiment très proche, l'arrière-plan ne sera peut être pas parfaitement net.
Comme écrit plus haut, évite f/22, tu risques d'avoir une nette perte de piqué à cause de la diffraction.

Mais je me rappelle avoir vu il y a quelque temps une vidéo de quelqu'un qui expliquait, qu'il faisait une première photo sur son premier plan et une seconde en faisant la mise au point sur l'arrière plan puis qu'il les assemblait.
C'est la technique du stacking (que je n'utilise pas). Il me semble que Photoshop et LR (depuis peu) disposent de cette fonctionnalité.
Elle peut être utile en macro (car la profondeur de champ est faible) ou en paysage avec une focale moyenne ou longue, comme sur l'exemple ci-dessous à 300mm où il est impossible d'avoir à la fois les galets au premier-plan et le phare nets.