Voilà la suite.
Deuxième partie du voyage, Kyoto. Capitale culturelle, capitale du Japon pendant plus de 1000 ans (Tokyo est toute jeune en fait).
Arrivées à Kyoto, nous commençons notre visite par le marché aux puces qui se déroulent tous les 21 du mois au pied du temple To-Ji. Des tas de stands poussent : nourriture, kimonos d’occasion, poterie, artisanat… C’est sous la pluie, le soleil et même un peu de grêle que nous le parcourons. Le soir, nous allons rapidement tomber sous le charme du quartier de Gion (considéré comme LE quartier traditionnel de la ville, même si le véritable aspect traditionnel touche en réalité que certaines rues)

Pour le coup, la ville de Kyoto est très traditionnelle. Nombreux sont les japonais (et autres asiatiques) qui évoluent en kimonos traditionnels.
Le problème de cette ville, et son avantage en même temps, ce sont les bus. Certes ils desservent TOUS les endroits permettant une vraie visites de la ville, mais ils sont littéralement blindés et noirs de monde, ce qui peut rendre le trajet désagréable et énervant.
forêt de bambous, temples, rytthment nos visites de la ville de Kyoto.

Dont le fameux Kinkaku-ji, littéralement le temple d'or, qui, comme son nom l'indique, est intégralement recouvert de feuille d'or (celle là même qui est fabriquée à Kanazawa, au Nord des Alpes Japonais que vous visiterons plus tard dans notre séjour)

3000 lanternes bornent le sanctuaire Kasuga Taisha ci dessus.
Nous visiterons également la ville de Nara, située à environ 40 minutes en train de Kyoto. Parsemée de temples, de jardin et de daims qui n'hésitent pas à vous attaquer pour avoir à manger, la ville est également marquée d'une forte empreinte culturelle. Nara à part ailleurs Capitale du Japon au 8è siècle, avant de céder sa place à Kyoto, selon les souhaits de l'Impératrice qui voulait s'éloigner semble til du pouvoir de plus en plus grand des temples.
C'est également à Nara que se trouve la plus grande statue au monde an bronze de Bouddha.

De retour de Nara, petit arrêt pour contempler cette gare de Kyoto qui est immenssisime et qui allume ses escaliers pour une symphonie lumineuse tous les soirs.

(là le trépied n'est pas venu pour rien!)
Le lendemain, lever matinal pour se rendre avant la foule à Fushimi Inari Taisha. Situé à 2 stations de Kyoto, il s’agit en fait du plus grand alignement de torii (environ 30 000) qui s’étale sur plusieurs kilomètres. C'est vraiment hallucinant à voir. Les torii sont en réalité des ... publicités. Ils sont payés et entretenus par des sociétés et autres afin d'assurer prospérité à l'eurs entreprises. En gros c'est comme si il y avait marqué "carrefour". Mais l'endroit reste vraiment extra à voir.

La suite de la journée se poursuit dans les rues de Kyoto, avec un retour sur le quartier de Gion.
Le Palais Impérial, au coeur des la ville, est un peu comme à Tokyo : désert. Très contrôlé au niveau des différents bâtiments, le jardin ne m'a pas laissé un souvenir impérissable, exception faite de certaines étendues vertes, laissant apparaître les premiers cerisiers.
Le temps nous joue un peu des tours, et il pleut à verse. On se rabat sur le Nishiki Market (c'est dingue mine de rien ces étendues de poissons crus, épices ...) qui est immense. Ils y a en fait plusieurs arcades commerçantes entièrement piétonnes. L'ambiance est sympa et pleine de monde, mais on y trouve de tout.



C'était notre dernier à Kyoto. C'est dans cette ville que nous avons mangé la meilleure "okonomiyaki". C'est une sorte d'omelette (ici à Kyoto, à base de pates), c'est vraiment très bon.
Kyoto est vraiment une ville très marquée par l'Histoire et la culture japonaise. Le Japon réussit de manière général ce mélange des genres entre Tradition, Histoire et Mordernité.
Puis nous partons au Nord des Alpes Japonaises, pour LA ville coup de coeur : Kanazawa.
Les 5 jours qui vont suivre vont nous faire parcourir et découvrir quelques destinations entre Kyoto et Tokyo.
Kanazawa, Shirakawago/Takayama et Hakone (d’où on espère vraiment, mais vraiment voir le Mont Fuji car il paraît que dès qu’il y a un peu de nuage, c’est fini on ne le voit plus.
Kanazawa était une très riche puissance féodale au 17è siècle. Epargnée, comme Kyoto, par les bombardements pendant la seconde guerre, la ville a conservé des quartiers de Geishas et de Samouraïs intacts (ruelles, petites maisons ...). Elle est également connu et réputée pour son artisanat local bien à elle : « les feuilles d’or ».
Les quartiers (celui des Geishas notamment) sont vraiment très bien conservés. Et on imagine facilement, derrière ces grilles en bois, les maisons de thé qui les logeaient et leurs apprenaient à devenir une Geisha.

(photos à venir car le forum me dit que j'ai attein le quota à publier par jour ...)Nous poursuivons la viste de Kanazawa par l’atelier de fabrication de feuilles d’or. C’est d’une précision hallucinante. La production a commencé à la fin du XVIè siècle. Les feuilles d’or mesurent entre 0,1 et 0,2 microns et se désintègre entre les doigts. Le Kinkakuji de Kyoto en est d’ailleur intégralement recouvert. 99% des feuilles d’or du Japon sont produites par les ateliers de Kanazawa.
La minutie avec les laquelle les feuilles d’or sont travaillées est vraiment impressionnante à regarder.
(photos à venir car le forum me dit que j'ai attein le quota à publier par jour ...)La journée se termine par le quartier des Samouraïs, Nagamachi. L’atmosphère des temps féodaux est bien présente dans ce quartier longeant un petit canal, avec des ruelles pavées. Les maisons, en bois sombres, sont grandes et étendues.

(photos à venir car le forum me dit que j'ai attein le quota à publier par jour ...)La ville de Kanazawa continue de nous enchanter. Ce matin, direction le « temple ninja ». Ce n’est pas du tout un temple Ninja en réalité. En effet, le Myôriyû-ji (surnommé le nina-dera) porte ce nom à cause de ses nombreux passages secrets, escaliers cachés, pièges et autres portes dérobées. La visite, même si on n’a pas droit aux photos, est super intéressante. Construit en 1585, il avait en réalité pour mission d’abriter les protecteurs du château de Kanazawa. D'aspect extérieur assez simple et ramassé sur lui-même, ce bâtiment semble n'avoir qu'un étage et une dizaine de pièces. La réalité est toute autre, car il faut compter pas moins de 29 escaliers et 23 pièces répartis sur 3 étages en demi-niveaux. Aussi, dans ce seul bâtiment pouvaient être présents une quarantaine de soldats.
La ville possède également un très beau jardin, considéré comme un des trois plus jardin du Japon, le Kenroku-en.

Le lendemain, nous quittons ce "coup de coeur" visité sous le soleil pour nous rendre au coeur des alpes Japonaises : Shirakawa-go (classé au Patrimoine mondial) et Takayama. Une nouvelle invitée nous attend : la neige.