A Greven:
- Désolé de ne pas être d'accord avec toi.
- Pour moi, le Nikkor AF 28mm f/2,8D fut une sorte de faire-part (de fort mauvais goût) de Nikon, adressé à la communauté des Nikonistes, signalant le début de son désintéressement et de son désengagement pour les focales fixes "expert" en particulier et pour le format argentique en général, encouragé en cela, il convient de le signaler pour être honnête, par l'engouement quasi total des amateurs et même des pros pour les focales variables (zooms).
- Construit à l'économie: 6 éléments en 6 groupes sans recourir aux éléments asphériques ou groupes optiques mobiles, tout naturellement il ne pouvait aucunement faire valoir des performances optiques sublimes:
- Distorsion: 1,24% en barillet;
- Vignettage: 1,1IL à f/2,8 et encore 0,5 IL à f/4 (à signaler qu'un vignettage résiduel d'environ 0,2% reste permanent et ne s'efface pas par le diaphragme);
- Aberrations sphériques et courbure de champ très importantes (l'absence d'éléments asphériques) font que le delta entre le centre et les bords de l'image varie entre 22% et 25% de résolution et ne se rattrape même pas par l'augmentation de la profondeur de champ aux petites ouvertures).
- Aberrations chromatiques: de 0,5 pixel à f/2,8 à 1,6 pixel à f/8 (l'absence de verres ED à faible indice de réfraction).
- Bref, un objectif aux performances modestes qui, par ailleurs, ne justifie aucunement son existence face au capteur numérique (42mm de focale) par rapport à un zoom transstandard même à ouverture variable (car ce 28mm est très faible à f/2,8 donc inutilisable en pratique).
- Espérons qu'avec le passage au format FX, Nikon va renouveler son intérêt pour les focales fixes. Un voeux pieux, car compte tenu du positionnement haut de gamme du D3, cet éventuel intérêt ne pourrait concerner que la gamme optique pro.
Cordialement,
Photokor.