On parle de la même chose, je crois. L'argument est que la capacité d'un fichier numérique à enregistrer des nuances de couleurs, aussi étendue soit-elle, même si c'était du 16bits ou plus, ne vaut que par la capacité du matériel en aval en en rendre compte analogiquement.
Cela dit, la récupération en post-traitement porte habituellement sur des couleurs plus étendues que 0-1 et 254-255. On est plus habituellement, il me semble, amené à traiter les palettes aux environs de 0-20 et de 245-255.
Mais la question reste identique : en retouchant les hautes et basses lumières, on "tire sur l'élastique" des nuances présentes dans le fichier numérique. Et l'élastique à 4.000 nuances par point (12 bits) est, pour mon utilisation, suffisant sans avoir besoin de l'élastique à 275.000 nuances (14 bits).
Lorsque je travaille un fichier sous PS, je le fais en 16 bits (avec un fichier numérique codé d'origine en 12 bits) et en effet j'ai remarqué, comme d'autres, que j'évitais les fréquents effets d'escalier d'un traitement sous 8 bits, et ceci, plutôt dans les hautes lumières (nuances de bleu dans un ciel par exemple).
En revanche, je n'ai personnellement rien observé de tel à l'époque où j'avais comparé les résultats en partant de fichiers 12 ou 14 bits.