(Amati, le détalage de matos dans les pieds de messages peut être tout simplementr informatif : je reçois régulièrement des questions précises sur tel boîtier ou tel objectif. Et encore, je me limite à Nikon.

)
L'idée de retrouver les bases est intéressante, mais c'est quoi la contrainte ?
Si c'est utiliser un boîtier type Holga, très à la mode en ce moment et vendu abusivement cher, avec une lentille basique mais de très mauvaise qualité qui vignette et floute, alors j'ai l'impression qu'on tombe plus dans un effet de mode qu'autre chose. Mais chacun est libre de faire ce qu'il veut.
Si c'est utiliser un boîtier sans le moindre automatisme pour apprendre les bases de la photo, savoir trouver les bons paramètres (vitesse et ouverture, la sensibilité étant imposée par la pellicule), un bon cadrage, alors j'y vois un intérêt pédagogique.
En Andalousie, j'ai fait deux films diapo en 120 avec un flexaret III : mécaniquement, l'appareil est un peu léger, mais optiquement, il est bon. Pour le reste, il faut se débrouiller pour trouver la bonne expo (règle f/16), et on prend le temps de cadrer (12 vues par film...

).
Développement par mes soins (prix de revient pour les deux films environ 6, 7 EUR en produits, matériel de développement à rajouter pour qui ne l'a pas encore).
Si j'étais dans un région où il y a plus de monde, je ferais volontiers une sortie de ce type, avec développement à la fin pour démystifier tout ça, et montrer aussi que la technique utile à la photo de tous les jours s'acquiert très vite et facilite la compréhension des réglages... et donc permet de se concentrer sur l'essentiel : la photo.
C'est comme en aviation : on utilise avec plaisir le GPS et tous les instruments quand ils sont dispo. Mais tous les pilotes doivent savoir se débrouiller avec une carte et piloter "aux fesses".