Et moi qui croyait que ce genre d'échanges agités étaient juste réservés aux éternelles dissertations sur "le 18-200 Vr est-il l'objectif ultime ?" ou "le 17-55 vaut-il ses 1600 euros comparé aux 500 euros du 17-50 de tamron ?". Cela nous ramène à la futilité de nos considérations habituelles puisqu'ici il est question de la survie d'espèces menacées, de l'avenir (sombre) de notre planète ou de photographes poursuivis par la loi.
Bon, allez Netz avoue que tu as commis une bêtise, en toute bonne foi et méconnaissance des espèces protégées. On pense toujours aux baleines ou aux tigres, bref aux espèces emblématiques de la cause animale, mais on oublie que dans nos campagnes il y a des tas d'espèces elles aussi menacées. Maintenant ne soyons pas trop durs non plus, la plupart d'entre nous ne sont pas des "spécialistes" de la question et aurions commis la même erreur.
Personnellement je fais un petit peu de macro pendant l'été (c'est surtout prétexte à promenade) et j'ai pour règle de ne jamais "détruire" l'environnement ni de porter atteinte à la survie ou simplement la tranquillité de mes petits sujets. Mais je comprend bien que certains, éblouis par le fait de pouvoir rapporter LA photo, soient moins consciencieux. D'ailleurs dans un numéro spécial macro d'un magazine photo consacré à la photo animalière on expliquait dernièrement qu'il fallait souvent arracher des branches ou des plantes pour pouvoir installer son trépied et avoir une vue dégagée... je ne penses pas que machette, hache et débrouissaleuse soit dans les habitudes de la plupart d'entre nous !
Essayons de calmer les esprits et de reconnaître chacun nos torts. Maintenant, même si netz a fauté, il a sans doute eu une attitude plus respectueuse à l'encontre de ce scarabé (même si les 15 jours au frigo me refroidissent un peu) que beaucoup de gens qui l'aurait écrasé sans aucun état d'âme (on ne sait jamais il aurait pu pincer les enfants !). Et avant de s'entretuer, il faut relativiser en pensant à ce que font des hordes de soiffards armés de fusils et qui se promènent en toute légalité dans la nature confondant parfois chevaux ou vaches avec des chevreuils, ou aux millers d'animaux et insectes écrasés sur les routes chaque jour, sacrifiés sur l'autel de notre confort (et personne ne viendra rien dire à l'automobiliste qui aura shooté un insecte, même protégé). Cela ne change pas le fait que Netz était hors la loi, mais disont qu'il mérite une certaine indulgence.
Pour en finir avec les questions de droit à l'image, il est effectivement nécessaire pour toutes photos sur laquelle des personnes sont reconnaissables et qui sont destinées à une publication ou un usage commercial d'avoir les autorisations des personnes photographiées. Sinon ont peut s'exposer à des poursuites et aux versements de dommages et intérêts (qui peuvent vite aller chercher dans les 15000 euros). Pour les propriétaires d'animaux ou de maisons photographiés il y a eu dernièrement des cas de jurisprudence en france qui acquitaient le photographe, il semblerait donc que de ce côté là, on devienne plus raisonnable.