jacdesalpes, tu mélanges absolument tout, et je trouve ton message empreint de démagogie (là, je ne suis pas en train de me faire des amis). Tout d'abord, je ne suis pas un intégriste, et je déteste la vision manichéenne des choses (écolos / chasseurs par exemple). Ensuite, le baguage des oiseaux ne se fait pas à la sauvette, il faut passer un permis délivré par le muséum national d'histoire naturelle après formations et examens. Une fois ce permis délivré, l'on peut alors capturer des bestioles si elles font parties d'un programme de recherche spécifique. Bref, rien ne se fait au hasard, et les "bagueurs du Dimanche", ça n'existe pas. Toutes les espèces peuvent être capturées par les bagueurs, protégées ou non, normal, les filets ne font pas le tri, et le but n'est pas de les tuer, mais de les étudier, si on tuait 50% par séance de baguage, l'intérêt de l'étude serait nul, il y a de la perte, certes, mais de l'ordre de moins de 0,1%. Enfin, le baguage n'a pas pour vocation la capture, mais l'étude des fonctionnement démographiques et écologiques des populations d'oiseaux, c'est de la recherche scientifique, pas un hobby pour donneur de leçon.
Les conventions de Washington, Bern et autre, sont destinées à protéger les espèces du trafique et des destructions volontaires ou non diverses. Pas à les sacraliser.
Enfin tu parles de drames humains mais la destruction de la biodiversité, le réchauffement climatique, sont autant de drames qui à court terme menacent l'espèce humaine bien plus que la pauvreté, les épidémies ou encore les famines, autant de points noirs qui ne sont en fait que des menaces envers les conditions de vie, mais pas la survie de l'espèce. D'ailleurs, les riches consommateurs que nous sommes sont aussi les premiers pollueurs de la planète, responsable de l'extension des zones désertiques, devenues incultivables dans l'hémisphère sud, accentuant les phénomènes d'exodes massifs dans certaines zones africaine par exemple. Nous sommes également responsable de la stérilité croissante de certaines ethnies arctiques.
Il ne faut surtout pas sous estimer notre pouvoir à changer les choses en commençant par respecter l'environnement, au quotidien et à l'échelle individuelle.