> Richard37 : Bien sur, tu as raison.
Mais...
Pour faire jouer la garantie des vices cachés, c'est à l'acheteur de faire la preuve qu'il y a un vice caché (= non apparent à l'achat) ET qu'il existait déjà, bien que caché, lors de l'achat ; ce qui est plutôt compliqué et nécessite l'intervention d'une expertise professionnelle, qui a un coût. Pour cette raison, la garantie des vices cachés assez rarement mise en œuvre.
Avec la garantie légale de conformité, comme avec la garantie contractuelle, l'acheteur doit juste constater que le produit ne fonctionne pas correctement, ce qui est très simple, et tout aussi simple à constater par le vendeur (professionnel) et le fabricant. C'est ensuite au vendeur de refuser éventuellement la garantie, par exemple pour usage inapproprié, un choc ou une douche involontaire, et c'est à lui d'en faire la preuve.
On comprend bien l'intérêt d'utiliser dans l'ordre : 1°) la garantie de non conformité ; 2°) la garantie contractuelle sous réserve de ses exclusions et 3°) s'il ne reste aucune autre possibilité et selon les enjeux financiers, la garantie pour vice caché.