Il est vrai que la calibration d'un chaîne graphique fait appel à des notions qui semblent très compliquées.
Pourtant, c'est
très simple.
1°) Ça commence par la calibration de l'écran ; ce qui implique a) un écran de bonne qualité, dalle PVA ou IPS, et b) une sonde et son logiciel associé. Donc un investissement de départ non négligeable, mais très utile pour la retouche photo, (certains disent : indispensable) autant pour les tirages en labo extérieur que chez soi. Heureusement, cet investissement est pérenne, car très peu impacté par le progrès technologique. Et pour la calibration de l'écran, il n'y a rien de très compliqué, il suffit de suivre pas à pas les étapes proposées par le logiciel qui pilote la sonde.
2°) Concernant l'imprimante, il vaut mieux choisir une imprimante photo (pas une multifonctions) et utiliser les papiers de la même marque que l'imprimante. Lorsqu'on maîtrise le sujet on peut, bien entendu, opter pour d'autres papiers, ou pour des cartouches d'encres compatibles, mais le trio imprimante + encres + papiers de la même marque donne immédiatement des résultats de haut niveau. Il faut aussi un peu de place : la plupart des imprimantes photo acceptent le format A3+, et elles sont plutôt volumineuses.
3°) Reste le coût d'impression. Et là, c'est vrai, le prix de revient d'un tirage fait maison atteint le double ou le triple d'un tirage en labo grand public ; en ne prenant en compte que le prix des cartouches et du papier et sans compter les inévitables essais et ratés.
Économiquement, ce n'est clairement pas la solution la moins chère

. Au contraire.
En contrepartie, tu as la maitrise à 100% de ta chaîne graphique, de la prise de vue à l'impression : si c'est pas bon c'est toi qui a m...dé quelque part.
Et si c'est bon, tu as un tirage d'excellente qualité, qui surpasse largement tous les labos grand-public et qui rivalise avec les meilleurs labos professionnels.