C'est une double commande, il faut à la fois appuyer sur le bouton ISO et tourner la molette secondaire, je peux comprendre que l'on puisse faire une fausse manipulation une fois, mais avec le boitier sur pied on n'est pas dans le feu de l'action et il me semble qu'en étant un minimum concentré on ne peut pas facilement d'une part appuyer sur un bouton et d'autre part tourner une molette sans savoir ce que l'on fait, d'autant plus que l'on appuie sur le bouton ISO pour modifier ce paramètre et donc que l'on regarde le réglage sur l'écran ou dans le viseur, difficile de choisir une sensibilité sans regarder ce que l'on sélectionne, donc il me semble qu'ayant une fois fait cette fausse manipulation tu ne la referas sans doute plus. Les choses sont plus simples avec les anciens boitiers, commandes claires et sans erreur possible, tout s'est compliqué après le F3... Mais bon, ce D800 est quand-même un boitier fabuleux, certainement trop de possibilités pour la plupart des utilisateurs mais c'est quand-même sacrément bien pensé tout ça je trouve.
Quant à la mesure de lumière, la mesure spot est bien plus délicate à utiliser que la mesure pondérée centrale, il faut faire la mesure sur une surface de densité équivalente à un gris neutre ou interpréter l'écart entre la zone choisie et un gris neutre. L'avantage du numérique c'est que l'on dispose d'un écran de contrôle, alors à part dans l'urgence, on peut toujours corriger ses erreurs d'exposition, en argentique comme on ne dispose pas de moyen de contrôle immédiat on se fie bien moins à son matériel qu'à sa propre expérience et analyse, on est exercé à faire attention à ce que l'on fait et du coup on se plante moins.