cf tableau joint :
La surface de la tache d'Airy (les 2 colonnes à gauche), très schématiquement, correspond à l'étalement réel d'une image qui aurait dû être ponctuelle en absence de diffration. Elle ne dépend que de l'ouverture choisie.
En regard, on a la taille d'un "pixel" sur un capteur. là aussi c'est schématique, car la réalité fait que sur la plupart des capteurs, 4 photosites (matrice de Bayer) participent à la détermination d'un pixel. Mais ca donne les ordres de grandeur.
Bref, en comparant les deux, on se rend compte que sur D800 par exemple, un diaf f11 donne une tache d'Airy qui recouvre entièrement la surface d'un "pixel" (donc 4 photosites). Dès f/8, on est pas loin de la même taille. C'est la raison pour laquelle la diffraction devient réellement gênante, sur ce type de capteur, à partir de f11. Le même constant sur D3 donne f/16 comme limite, on gagne un diaf.
Voilà pourquoi la diffraction optique est ressentie différemment selon les capteurs numériques.