Tout est bien obscur vu qu'on ne connait pas l'avenir et rien ne me conviants réellement.
Inch Allah !
Comme dit Soizic, l'obscurité est bien notre problème.
Ce problème est préjudiciable pour nous, sans avoir besoin d'opposer Nikon à Adobe ou d'envisager la fin d'un deux règnes. (débat stérile à classer à côté des débats Microsoft/Apple...)
Le constat est qu'aucun éditeur/constructeur ne se soucie de la standardisation de nos RAW. Au contraire.
Pourtant, cela nous permettrait d'obtenir plus d'interopérabilité entre les logiciels, plus de souplesse pour soi et avec les autres... plus d'éléments de comparaison... et seulement ensuite, c'est vrai, plus de pérennité pour nos petits RAW. (Je dis "petits" parce qu'on est peu de chose quand on fait du RAW en terme de volume par rapport au JPEG!)
Je soutiens le DNG (et les mouvements tel que "openRaw") parce que
1 - La prolifération perpétuelle des RAW pénalise notre post-traitement (Il a fallu attendre 2 versions de LR avant que les ingénieurs puissent officialiser la compatibilité du D600 dans LR - merci Nikon, toujours très fort pour cacher les octets de mes photos dans ta machine !)
2 - La prolifération perpétuelle des RAW cloisonne les photographes en petits groupes insignifiants, selon leur boitier. Chaque groupe est condamné à vivre l'obsolescence de son NEF en même temps que son boitier... obsolescence insupportable à mon avis, lorsqu'il s'agit des photos de mes gamins... par exemple.
Je tiens une forme exceptionnelle ce soir, non?
Techniquement, la démarche d'Adobe est valable. Ils démontrent très clairement :
- une recherche de clarification (spécifications publiée et accessibles au grand public),
- une volonté de standardisation (démarche ISO en cours, qui en fait, est une variante du TIFF),
- une simplification (enfin!) du modèle de métadonnées par le XMP, modèle standardisé et convergé du EXIF, IPTC et autres.
- une capacité à évoluer. (v1.4)
- une décorrélation (enfin) possible du boitier et du logiciel.
Nous avons le temps de nous décider, mais en attendant, notre indécision permet aux constructeurs de poursuivre vers des voies qui vont à l'encontre de nos intérêts.
Laurent