C'est d'une telle simplicité tant à la conception qu'à la fabrication que ce ne serait pas étonnant.
Un bon généraliste devait faire ça assez facilement.
Bonjour,
Désolé, thieery, mais là je me dois de réagir.

En effet, la conception d'une optique catadioptrique n'a rien de simplissime - pas plus que sa fabrication, d'ailleurs.
Certes, pour des gadgets d'entrée de gamme vendus au kilo, c'est peut-être le cas. Mais pas pour un objectif qui coûtait autour de 5kF au début des années 80. Et j'aurais bien aimé pouvoir tester un cata produit par Leica - histoire d'être un peu dégoûté

-.
Pour avoir pu comparer les résultats entre le Nikon et le Sigma (conditions de prise de vue, développement et tirages strictement identiques et rigoureux), je puis t'assurer que - c'est le cas de le dire - il n'y a pas photo!
Dans une optique de ce type, càd Schmidt-Cassegrain(1), la lame de fermeture est tout aussi primordiale que les miroirs, et doit être usinée avec un soin et une rigueur extrêmes, sous peine non seulement de ne pas corriger les aberrations qu'elle est censée, en particulier celle dite
de coma, mais, de surcroît, d'en introduire d'autres.
Tout celà se paye en proportion - on connaît la chanson -.
(1) En fait, je crois que la conception n'est pas tout à fait celle d'un Schmidt-Cassegrain, puisque la lame ne se contente pas d'être simplement asphérique, mais est retouchée en fonction des défauts mesurés sur le miroir. Il s'agirait donc plutôt d'une sorte d'hybride entre le Schmidt-Cassegrain et le Maksutov-Cassegrain - sous réserve -.
J'ai un Makinon personne ne connait mais c'est efficace... à ISO 1600
Heu... oui, je connais et, effectivement, comme tu le dis si bien, à ces sensibilités-là, on ne voit plus les défauts de l'objectif!

Jean-Luc