Pour être possesseur du 80-200 f2.8 Nikkor à pompe, je peut t'assurer que la qualité optique ne dépends pas de la manière de faire bouger les lentilles. (on voit clairement que les groupes tournent lorqu'on actionne la pompe !)
Le principal défaut de la pompe est la difficulté de maintenir la mise au point tout en changeant de focale : en effet, la MAP est très souple alors que la focale est plutôt dure.
Concernant la MAP automatique, pas de soucis : en actionnant la bague de sélection 'Autofocus-Manuel' on désenclanche le mécanisme de MAP de la pompe : un peu à la manière d'un AF-S (la bague n'est pas entrainée par le moteur)
Résultat : on dispose à nouveau d'un zoom AF se manipultant sans aucun problème (une seule fonction par 'levier').
Attention tout de même au souffle généré par de tels engins : on accuse souvent les zooms à pompe de générer une énorme quantité de poussière du fait de la rapidité et de la quantité des courants d'air générés près des capteurs.
La bonne nouvelle avec mon zoom est que la dernière lentille est fixe : l'air s'évacue à l'extérieur ! D'autre part, un 28-105, pourtant à bague rotative, souffle tout autant sauf que cette fois-ci c'est dirigé sur le rideau !
Donc cet argument est un peu caduque...
En conclusion : les zoom à pompe, ça fait pas très moderne, mais ce sont souvent des bonnes occasions !
Suis-je suffisament clair ?