Cela a voir au départ avec les crues du Nil !!!!
La règle du tiers est dérivée de la théorie du nombre d'or.
0,618 multiplié par son inverse 1,618 = 1 (0,9999999999999.....99999) et la moitié de 0,618 fait "à peu près" 1/3.
Ce 1,618 est la valeur de la proportion d'une droite à la fois dyssmétrique et harmonieuse et qu'on trouve dans la nature (par exemple la valeur du rapport entre la longueur d'une branche et celle de sa section, ou même d'un doigt avec une de ses phalanges !!!) et qu'on va trouver dans la représentation "harmonieuse" de la nature : la peinture, la scuplture et la photographie n'échappent pas à cette règle. Michel Ange, Le Titien, Léonard de Vinci l'ont copieusement utilisé ... ou on peut se rendre devant le portail de la cathédrale de Chartres pour le constater.... mais les égytiens, les grecs l'ont utilisée bien avant les artistes du Moyen-âge, les bâtisseurs des cathédrales et les artistes de la Renaissance...
Mais tout est mathématique en fait, ou plus exactement géométrique.... science inventée par les égyptiens à l'origine pour savoir à qui appartient le terrain recouvert par les eaux du Nil lors des crues....
Il est facile de construire un triangle rectangle dont le petit côté fait 1, le grand côté 2 et l'hypothénuse racine carrée de 5... et ce n'est pas un nombre entier ! Ce qui n'est pas le cas dans le triangle de Pythagore où l'on a 3, 4 et donc 5 comme hypothénuse.
Si l'on revient au petit triangle du départ 1, 2 et racine carrée de 5 on obtient un périmètre de 1+2+2,236 = 5,236.
Il se trouve que c'est la valeur du dizième de la coudée royale égyptienne (0,5236), la moitié de cette coudée royale est 0,2618 où l'on découvre que 2,618 moins 1 (petit côté du triangle) = 1,618 et 2,618 - 2 (la valeur du petit côté) = 0,618. (il est vrai que la valeur métrique de la coudée a évolué en fonction des caractéristiques morphologiques des souverains et des rois !!!!)
On voit donc l'utilité de ce nombre directement lié à la personne du Pharaon pour arbitrer la propriété foncière....
Voilà donc la première propriété de ce nombre.
Il y en a beaucoup d'autres !
La plus connue étant probablement la suite de Fibonacci dans laquelle chaque nombre est égal à la somme des deux précédents :
1,1,2,3,5,8,13,21,34,55,89,144 (et je m'arrête là...) et où il se trouve que lorsqu'on divise chaque nombre par le nombre précédent on obtient 1,618. (55/34 par exemple)
Mais ce qui est le plus troublant c'est que la plupart des plantes ont un nombre de pétales équivalent à l'un des nombres de la suite de Fibonacci, l'exemple le plus connu étant l'agencement des petites fleurs de la tête du Tournesol...
Est-ce utilse de savoir tout cela ? Je pense que oui. Nous ne pouvons pas mettre de côté les régles qui président à tout apprentissage surtout quand il est question de la représentation qu'on voudrait harmonieuse de la réalité, au même titre que tout musicien doit apprendre le solfège, rien ne dit qu'un rock vaut mieux qu'un slow et que si il y a, de mon point de vue un "absolu" des règles il doit y avoir une permanence des exceptions.....
et c'est tout de même meilleur quand c'est interdit !
et pour revenir à la question, le quadrillage du viseur n'a rien à voir avec cette règle de composition, mais seulement constitue une aide pour s'aligner sur la verticale ou l'horizontale.... ceci étant, cela aide aussi tout de même un peu pour trouver le 1/3 ou les 2/3 donc 4 points critiques d'une image.