Même si toutes ces questions sont liées, il ne faut pas "tout mélanger".
Exposer à droite c'est exposer pour les hautes lumières, en bref caler l'expo pour que les hautes lumières ne soient pas cramées. Dans les zones brûlées, on n'a plus aucun détail et rien ne peut être récupéré en retouche.
Après une période où les capteurs avaient une dynamique réduite et où on conseillait plutôt de sous-exposer, puis les capteurs ayant fait quelques progrès entre-temps, on s'est aperçu que la sous-exposition systématique puis reprise en retouche faisait monter le bruit dans les basses lumières.
Donc maintenant, la recommandation est d'exposer "juste", c'est à dire juste à la limite qui permet de ne pas brûler les hautes lumières.
Suivant la plage dynamique du capteur et celle de la scène, les hautes lumières ne seront donc jamais brûlées (c'est calculé pour) et les basses lumières feront ce qu'elles pourront. Si la scène a une dynamique étendue qui dépasse les possibilités du capteur, elles seront bouchées, mais on peut récupérer de la matière en retouche ; moyennant un peu de bruit, mais c'est moins gênant que le noir complet.
Bien entendu, en situation "normale", on peut se dispenser de tout cela et faire confiance à la cellule en mesure pondérée centrale ou matricielle.
Une question totalement différente est le calage de l'exposition sur tel ou tel boitier.
Si la mesure d'exposition est foireuse parce que le boitier est "mal réglé" (entre guillemets), on le renvoie en SAV ou on fait avec en corrigeant systématiquement avec le correcteur d'exposition.
Certains boitiers ont la réputation de sur-exposer ou de sous-exposer dans leur réglage d'usine.
C'est possible.
En cas de sous-exposition systématique, je suggère de vérifier quand même que l’œil obstrue bien l’œilleton (porteurs de lunettes) et ne permet pas l'entrée de lumière parasite.