Une chose me surprendra toujours ... je m'explique !
En qualité d'empêcheurs de photographier en rond, j'ajoute que :
Les bonnes vielles habitudes des vieux photographe en argentique dont je suis, est plutôt dans la majorité des cas, de faire " une moyenne " ... n'oublions jamais que souvent, nous faisons référence au carton gris 18 % de réflexion, ou aux cellules à main, qui ... donne les mêmes résultats, donc, "des moyennes" ...
cela permettait d'avoir des négatifs " complets " , avec une large gamme de gris, que la gradation des papiers permettait d'exploiter au mieux, et au grès de l'interprétation à faire de l'image ...
je vous parle d'un temps que les moins de ... 40 ans ne peuvent pas connaitre ... époque où les films avaient des latitudes de poses "extrêmement " faibles, et qui, au delà de 1.5 diaph en + ou en - partaient complètement en quenouille ...
La belle et nostalgique TriX, utilisée à 1600 (ASA à l'époque ) même traitée dans un microphen ou du néofin avait du grain comme du riz et il était inutile de rêver avoir quoi que ce soit dans les bases et hautes lumières ...
J'éviterais de vous barber avec l'Ekta qui ne supportait pas 1/2 diaph d'erreur ... et des cellules de boitier, qui ne posaient pas bien juste, avec une telle lenteur d'affichage entre deux écart de lumière que c'était à pleurer, mais nous en étions heureux ( viseur FT et cellule CDS ... ça vous parle ??? et encore ... il y avait eu le Sélénium ...)

Aujourd'hui et ce depuis quelques années les films ont une souplesse des plus surprenantes et fort agréable, car ils nous permettent un maximum de désinvolture ... à cela s'ajoute la qualité de nos instruments de mesures, précis au 1/3 de diaph ( affiché, mais bien mieux dans la réalité ) et les mesures matricielles ...
Tout ceci pour dire que, il est parfaitement inutile de trop se poser de question sur les hautes ou les basses lumières, surtout en éclairage standard ... les ombres seront fournies, et les cieux habités, même avec des écart de 2 à 3 diaph .... la moyenne + la latitude ... c'est ça !!!
Il y a bien sur les cas particulier à fort contraste, visage blanc sur fond noir ( théâtre) et les typiques effets de contre jour, mais là, c'est le savoir faire ( surtout réfléchir ) du photographe, qui fera la différence ..il en a toujours été ainsi !!!
Le numérique est un peu comme les vieilles Ekta, mais il ne faut pas exagérer ... la tolérance ( oui mâdâme ...y'avait des maison pour ça ) est tout de même parfaitement acceptable ...
poser pour les ombres, c'est cramer les hautes lumières, c'est à dire des néga noir charbon ... poser pour le ciel, c'est avoir des zones d'ombres vides et des néga clair comme de l'eau ...
Quel est l'écart entre ombre et ciel ... avez vous fait le test ..juste pour voir ... même si les néga NB ont désormais de la latitude, il ne traduiront pas de tels écarts de valeurs ...