Attention à deux choses :
1°) Sur beaucoup d'objectifs, la mise au point va au delà (!) de l'infini. Donc, en manuel, ne surtout pas bloquer la bague à fond, mais faire la MAP en AF  - ou à l'oeil. 
Les nuages étant à quelques kilomètres  au dessus de nos têtes (et la lune à 380.000 km), ils devraient tous les deux être nets, sous réserve de ne pas trop ouvrir le diaph. F/4 ou f/5.6 sont des valeurs moyennes - à adapter. Et c'est moins critique avec une focale courte qu'avec un télé. 
2° Le différentiel de luminosité entre le disque lunaire et le paysage qu'elle éclaire excède souvent les limites dynamiques du capteur. 
Solutions classiques : HDR ou fusion de plusieurs clichés.  
Sinon, la pleine lune n'était peut-être pas le moment "idéal" - sauf ciel suffisamment nuageux pour diffuser sa lumière ou au crépuscule, quand le soleil est couché mais éclaire encore le ciel (exemple à 20h30 aujourd'hui). 
On s'en tire mieux  au 1er ou au dernier croissant (avant et après la lune en quartier). La partie éclairée de la lune elle-même ne sera pas moins lumineuse, mais la surface brûlée occupera moins de place sur l'image. 
Sinon, il est possible de monter une focale plus courte, à nouveau pour que la lune occupe une surface plus limitée sur l'image.