salut Delyon,
12-8=4 bits ce qui fait 15 niveaux de tonalité entre deux points de JPG. 15 niveaux qui ne sont pas visibles bien évidemment.
j'ai du mal à suivre...
voilà ce que je pensais jusqu'à maintenant (si je fais erreur, que quelqu'un me corrige):
codage sur 8 bits, cela signifie que chaque pixel de l'image peut prendre (ou bien afficher) 2
8 valeurs différentes, c'est à dire 258.
codage sur 12 bits cela fait 2
12, soit 4096.
on voit immédiatement l'avantage du RAW sur le JPEG. avantage tout relatif par rapport à l'émotion que peut susciter une image, j'en conviens, mais avantage physique tout de même. en clair, cela signifie qu'au cours du développement on trouve de l'information sur un RAW alors qu'elle est absente sur un JPEG. bien évidemment, chacun est libre de trouver ce point important ou pas. mais je ne comprends pas trop le sens de ta soustraction... dont le résultat débouche sur "
15 niveaux de tonalité entre deux points JPEG" ?
peux-tu clarifier ton propos ?
De plus, à y regarder de plus près, je me demande si les aberrations chromatiques des objectifs ne viendraient pas encore enlever un peu "de bit exploitable" des 12 bits de ce RAW magique
)

là encore, j'aurais besoin de quelques lumières...
plus généralement, en lisant ce fil j'ai l'impression que beaucoup de gens considèrent que le RAW est surtout utile à rattraper les erreurs de prise de vue. c'est vrai que sa souplesse peut aider à corriger certains écarts, mais je ne crois pas que tous ceux qui emploient ce format le fasse pour combler leurs lacunes. il suffit d'affectionner les lumières un peu difficiles pour comprendre tout l'avantage du RAW et si on veut du résultat, il faut de toute façon bien exposer.
pour moi, une photo se fait en deux temps:
- la capture au cours de laquelle je trouve vain de vouloir régler tous les paramètres qui président à la réalisation d'une image numérique: déclencher, c'est
cadrer et faire un choix ISO/dia/vitesse. c'est la seule grammaire qui vaille à ce moment là.
- le traitement, qui correspond à "la cuisson" pour employer une métaphore culinaire. et là, rien ne vaut le RAW.
j'ai toujours abordé la photo de cette façon.
mais chacun fait ce qu'il lui plaît !
