Le pare-soleil est toujours valable : il a deux fonctions
- Protéger la lentille frontale des chocs rapprochés
- Protéger de la lumière parasite dans les angles, notament le soleil ou les réverbères en photo de nuit. Ces réflexions parasites supprimment du contraste et laissent un voile gris sur l'image. Au delà on obtiens un effet de 'Lens flare' que les éditeurs de jeux vidéo de voiture apprécient beaucoup ! (mais moi pas trop)
Par contre, il ne réglera pas le problème des photos cramées. Ce phénomène apparaît parce que le capteur de ton appareil n'a pas une latitude d'exposition infinie. C'est à dire qu'il ne dispose que de 256 niveaux de gris (ce qui fait tout de même 16 millions de couleurs)
Il doit donc, dans ces 8 IL de latitude (2puissance8 = 256), exposer correctement les arbres sombres et le ciel clair.
La cellule de mesure de lumière fait donc le choix (associé bien entendu au système matriciel), sur le D50, de privillégier les zones sombres, et donc de sur-exposer légèrement.
La résultante est que les arbres restent discernables alors que le ciel est tout blanc (on dit cramé).
Le D70, par exemple, aurait réagit de la façon inverse : le ciel aurait conservé de la texture (ou aurait vu les nuages légers) alors que les arbres auraient été complètement noirs.
Sachant celà, il te reste la possibilité de réaliser un 'bracketing', c'est à dire de prendre 3 vues (ou 5) avec une légère différence d'exposition sur chaqune des vues comme on te l'a expliqué précédement.
Celà te permettra, une fois rentré chez toi, de sélectioner -sur l'écran de l'ordinateur et non sur l'écran du boitier, trop peu fiable- la photo qui te conviens le mieux.
Celà te permettra également, avec un peu de dextérité, de détourer (via Photoshop par exemple) le ciel bien détaillé et de le coller sur l'image où l'on voit tous les détails des arbres.
Faire un tel montage photographique n'est presque plus de la photo. Mais ce n'est pas encore tout à fait du dessin !