Vous me permettrez de n'être pas tout à fait d'accord.
Certes, le grand butor (ou butor étoilé) de papydaniel est très chouette, mais c'est surtout l'attitude de l'oiseau qui me plaît (outre sa rareté). Je signale qu'un butor mesure entre 69 et 81 cm, et un pipit maritime entre 15,5 et 17 cm : sujets qu'on ne peut pas comparer. En outre, un grand butor n'est pas spécialement connu pour sa vivacité. "Mon" pipit passait son temps à aller et venir en courant au sol et si j'avais été encombré par un trépied, je n'aurais pas fait une seule photo.
En outre, pour ce qui est de l'angle pas assez bas de ces photos, j'étais pratiquement au ras du sol : à moins de m'y enfouir, difficile de faire mieux et surtout, ni un monopode ni un trépied n'auraient permis d'être aussi bas.
Pour la netteté, l'oiseau est pile dans la zone de profondeur de champ. On ne lui compte pas les barbes des plumes, c'est vrai, mais ces photos d'oiseaux complètement figés dont justement on compte les barbes des plumes me sortent par les yeux depuis toujours. J'essaie de montrer mes sujets où ils sont et tels qu'on peut les voir. Celui-là a eu le très mauvais goût de chasser sur le sol de la jetée, beurk ! C'est justement l'homochromie entre le fond et les teintes de l'oiseau qui m'a intéressée. Mais je peux avoir mauvais goût… Et libre à vous de ne pas aimer : ce sont deux écoles et deux visions des choses qui s'opposent complètement car, encore une fois, un oiseau trop gros sur l'espace de l'image, trop détaillé me laisse de glace (par les temps qui courent, c'est de circonstance)…
Cela n'enlève rien au fait que le couple D300 et AF-S 4/300 (avec TC-14 ou 17, très bien supportés) est parfait pour la balade. Ni au fait que la balade peut aussi inclure des petits oiseaux qui ne seront certes pas "plein cadre", mais seront beaucoup plus intéressants (pour moi).Quant à la courroie "criarde", excuse-moi Dominique_R, mais tu es de mauvaise foi : cette courroie n'est pas visible de face… Et qui t'a dit que mon appareil n'est pas un peu camouflé ?

Pour le reste, chacun voit midi à sa porte…
