Les évocations de Sully dans son château ne manquent pas. Cette pendule, réalisée par l’horloger du roi Georges Caussard dans la seconde moitié du XVIIIème siècle, évoque un épisode symbolique de l’amitié et de la confiance qui lient Sully et Henri IV (photo 1). Sully apprend que le bruit court qu’il fomente un complot. Il part à la rencontre du roi dans l’allée des Mûriers à Fontainebleau et s’agenouille devant lui (à gauche à l’avant de la pendule). Henri IV (à droite en avant) lui aurait dit Relevez-vous donc, on va croire que je vous pardonne, signifiant ainsi que Sully n’a rien à se faire pardonner et qu’il lui accorde toute sa confiance.
Un des caissons du plafond du Grand Salon (photo 2) représente un aigle tenant le foudre de guerre sous la devise de Sully QUO IVSSA IOVIS (je vais où Jupiter ordonne).
Ce tableau de la salle à manger (photo 3) représente sa fille Marguerite de Béthune en Diane chasseresse. Juste en dessous on remarque trois sphères étrangement ornées.
Il s’agit de boulets de canon enflammés qui rappellent la fonction de grand maître de l’artillerie de Sully (photo 4).
Dans le grand salon, ce tableau d’Eugène Dubouloz évoque Sully échappant au massacre de la Saint-Barthélémy (photo 5).
Voici des copies en plâtre des statues ornant le tombeau de Sully et de Rachel de Cochefilet sa seconde épouse (photo 6). Les originaux en marbre sont à Nogent-le-Rotrou. À la révolution les ossements du duc sont en partie dispersés. Plus tard, le cercueil de la duchesse et ce qui reste des ossements du duc seront enfouis dans un cimetière pour les enfants morts sans baptême. En tant que protestants, ils n’ont alors pas droit à la terre bénie du cimetière. Ils ne retrouveront la chapelle de Sully qu’en 1999.