À gauche de l’entrée, au rez de chaussée de la tour Nana, on trouve la salle à manger (photo 1). Celle-ci est décorée d’une multitude de fleurs de lys (au plafond, en bordure des fenêtres). C’est d’autant plus étonnant qu’Émile Zola n’était pas royaliste.
La cuisine ressemble beaucoup à celle de Monet à Giverny (photo 2). Contrairement aux usages dans les maisons bourgeoises de l’époque, elle jouxte la salle à manger. Alexandrine tenait en effet à cuisiner, même si elle se faisait aider. Les produits utilisés provenaient pour la plupart de la ferme créée sur le domaine.
La porte de la cuisine vers l’extérieur est dotée de cet intriguant vitrail (photo 3). Réalisé par Henri Baboneau en 1879, il représente Mes Bottes, un personnage de L’Assommoir qui mange énormément de pain. Acheté par la fille d’Émile Zola à la vente qui suivit le décès de sa veuve en 1925, il orna une fenêtre de sa maison de campagne. C’est en 1998 qu’un de ses fils le donna à l’Association pour le Rayonnement de l’Œuvre d’Émile Zola, devenue en 2004 Maison Zola – Musée Dreyfus. Il a retrouvé sa place originelle en 2009, lors de la restauration de la cuisine.