J'ai fait le tri dans 4 caisses de diapos et ai retenu entre 20 et 30 planches de photos qui ont soit vocation à être publiées sur mon blog, soit tirées en grand format (une vingtaine).
Poursuivant la réflexion j'ai comparé les différentes options de scan.
Epson scanner 4990 Perfection avec VuescanPoints positifs :
- ICE - suppression des poussières
- Plutôt pour mes formats 120 et 4x5"
Défauts :
- Absence d'objectif, résultats un peu mous et pas super nets pour du 24x36 en haute résolution
Scanner Nikon coolscan LS-40/50/4000/5000 avec VuescanPoints positifs :
- ICE - suppression des poussières
- 4000 Dpi
- Je connais bien ce matériel (LS-1000, LS-2000 et LS-4000 avec chargeurs SF-200) que j'ai utilisé en agence de presse pour numériser, dans un premier temps nos reportages avant que nous passions aux boîtiers numériques (Kodak DCS-3, DCS-520, Nikon D1...) et dans un deuxième temps, les archives argentiques.
Points négatifs :
- Disponible en occasion uniquement, donc sans connaître l'historique du scanner.
- Risques :
- Panne si mécanique usée.
- Capteur et miroir sales si environnement fumeur ou poussiéreux.
- Prix : environ 400-500 € pour un LS-40/50, 1000-1500 € pour un LS-4000/5000, investissement un peu onéreux si l'appareil tombe en panne ou pour un lot de 400-500 photos.
Solution Optique type Nikon ES-2La solution de stabilisation de ES-2 de Vigouroux m'effrayait et était trop restrictive en termes d'objectifs compatibles. J'ai cherché des solutions alternatives et suis tombé sur le JJC FDA K-1.
Pour valider cette option, je suis parti d'un éclairage led Yongnuo YN300 II avec un bon CRI.
J'ai inséré une feuille de papier kraft blanc entre le diffuseur et les volets (barn doors), collé le cache de 2 diapos dessus avec du scotch et l'ai positionné verticalement.
Sur mon Z8, j'ai monté un 105 macro Sigma en monture F avec FTZ et bague allonge, fixé sur un mini trépied face aux diapos. Plus simple à déplacer pour cadrer en l'absence de rails macro. Bien que cadré serré, il y a certainement un peu de flare du fait que pour ce test, je n'ai pas réalisé de cache pour masquer la lumière prériphérique.
Le but du test étant avant tout de valider cette option, pas de créer une solution de numérisation parfaite.
J'ai ensuite essayé un 50mm f/1.8 Z S avec un peu plus de bagues allonge.
Ci-joint, des captures d'écran de Lightroom qui affichent les données Exif.
Points positifs :
- Résolution HD et taille de fichier = celui du boîtier 45 Mp
- Temps d'acquisition <1 seconde
- Fichier RAW qui permet une meilleure latitude de correction dans Lightroom
- Permettrait un recadrage dans l'image d'origine (ce dont je n'ai pas besoin)
Défauts :
- Absence d'ICE - pas de suppression des poussières, nécessite du soin lors de la préparation des images ou de la retouche
- Cette installation ne permettant pas un parallélisme précis entre les plans de la diapo et du capteur, j'ai utilisé fermé le diaphragme pour être net sur toute l'image. La texture du papier est donc visible et crée un moutonnement sur les images ci-jointes, raison pour laquelle j'ai commandé le JJC qui dispose d'un plexus dépoli, donc sans texture. À noter que le défaut est encore plus visible sur les tests au 50mm qui a plus de profondeur de champ que le 105mm.
- À noter : l'image affichée à 100 % dans Lightroom peut sembler floue, non pas à cause de la qualité du scan, mais en raison de la très haute résolution du capteur du Nikon Z8 (environ 8200 × 5500 px), équivalente à 5800 dpi.
En comparaison, un film Fujifilm RDP 100 (Provia 100) offre une résolution optique native d’environ 2500 dpi.
Ainsi, une visualisation à 100 % dans Lightroom revient en réalité à observer le film à environ 200 % de sa taille réelle, ce qui amplifie la perception du grain et des limites optiques du support.
Si cela vous intéresse je pourrai continuer ce comparatif après réception du JJC.