Merci de vos appréciations.

Pour la première le goéland marin était en bout de ponton et décollait un peu comme un aéronef sur un porte avions. J'avais réussi à me positionner derrière lui. Coup de pouce du hasard : un oiseau décolle toujours face au vent et dans le cas présent l'extrémité du ponton était face au Sud avec un vent venant du...Sud.
Pour la seconde j'ai profité des fortes rafales. Là, le vent dépasse allègrement les 100 km/h. L'intérêt est que les oiseaux en pareil cas sont soumis à des phases de vol où ils font du sur-place du fait de la force du vent. Parfois même, c'est le cas pour les cormorans, ils avancent à reculons !
Lorsqu'on est sur une digue il est fréquent par ce temps, d'avoir des goélands (ou diverses mouettes) qui planent presque immobiles à votre hauteur. Facile alors de donner l'illusion qu'on vole à côté d'eux.
Attention lors de ces séances photo à ne pas se faire renverser par une rafale, c'est traître et ça arrive plus vite qu'on ne le pense... Les genoux, les coudes, les crânes et le matériel photo n'apprécient pas.
