Bonjour,
Pour l'échelle normalisée des ouvertures du diaphragme, je n'ai pas de souci de compréhension: c'est une suite géométrique de raison √2, ce qui donne ce que tout le monde connaît 1.0 - 1.4 - 2.0 - 2.8 - 4.0 - 5.6 - 8.0 - 11 - 16 etc.
Au moins c'est pratique parce que pour cette suite de valeurs, on sait que la quantité de lumière qui atteint le capteur est double ou moitié selon que l'on se déplace d'une valeur vers la gauche ou la droite.
Par contre pour l'échelle normalisée des vitesses je ne retrouve pas le même raisonnement.
Si on prend la seconde comme unité de temps (ce qui est le cas pour tout le reste) la progression vers les poses longues est généralement correct : 1, 2, 4, 8, 15, 30, etc. après la valeur 8 on aurait dû avoir 16, 32 etc.
On va dire que je chipote, 16 au lieu de 15, ou 32 au lieu de 30 y a pas mort de capteur...admettons.
Mais si on va dans l'autre sens, vers des vitesses élevées on a
1s, 1/2, 1/4, 1/8, 1/15, 1/30, 1/60, 1/125, 1/250
Alors qu'en toute logique on devrait avoir
1s, 1/2, 1/4, 1/8, 1/16, 1/32, 1/64, 1/128, 1/256
La question:
que ce soit vers les vitesses basses ou élevées, les valeurs qui ne respectent la progression logique, sont-elles des fausse valeurs, des nombres qui ont été retenus pour simplifier la lecture, et qu'en réalité la vitesse de l'obturateur est celle de la progression logique (par exemple 1/64 réel mais 1/60 affiché) ?
Si ce n'est pas la cas, quel est alors l'intérêt d'avoir cette discontinuité dans la logique de la progression ?
Merci par avance pour vos réponses.