[le petit oiseau va sortir]

Version 1.0 = 17 octobre 2015 / version 2.0 = 12 octobre 2024

Neuf années ont passé... Le choix des dates ne semble pas une simple coïncidence non plus.

Mais de quoi parlé-je donc ?

Tout simplement de la réouverture de notre musée préféré!
Info passée un peu sous silence mais qui mérite d’être signalée non ?
Après un an de fermeture, le musée Nikon de Tokyo fait peau neuve dans un tout nouveau cadre.

Pour rappel, si l’envie vous chante de comparer les photos, le musée « version1 », on en parlait ici :
Nikon ouvre son musée au Japon ! https://forum.nikonpassion.com/index.php?topic=123904.msg1141805#msg1141805

Beaucoup de surprises dans cette « version2 » du musée ... mais pas que « dans ». Car la première vient carrément du lieu même.
Jusqu’à présent,le musée se trouvait à Shinagawa, pas trop loin du centre-ville, facile d’accès dans un quartier animé.
Nous sommes désormais sur une autre ligne ferroviaire et nous nous éloignons du site de quelques kilomètres pour partir en banlieue, dans le quartier de OOI (« grand puits » dans le texte), certes nous sommes toujours dans le quartier de Shinagawa, quoique c’est en périphérie et plus du tout dans le centre.
Pourquoi donc aller se paumer dans ce coin perdu aux maisons individuelles fleurant bon la reconstruction d’après-guerre, ombragées par quelques HLM éparses datant toutes aussi de la même époque, le temps semblant y être figé depuis des lustres. Rien à voir avec l’animation et le fourmillement de Shinagawa-centre.

Première surprise -et de taille- en apprenant la réponse : Nous sommes ni plus ni moins retournés aux origines ! C’est ici le « quartier-historique » lieu de naissance de la marque, les premiers bureaux et les premières usines, tout était là... tout a commencé là.
Petit frisson en bonus quand on arpente la rue qui mène aux « nouveaux » locaux : Celle-ci se nomme Koogaku-Doori (Rue de la Lumière) en référence à... et oui... le nom d’origine de la marque : Nippon Koogaku. Waouh, la boite a une rue qui porte son nom, quoi! C’est comme si je vous disais « après l’Avenue de la Gare tournez à gauche et prenez la rue Nikon et allez tout droit »
Cela dit, Nikon n’avait pas non plus disparu du quartier, il y reste toujours d’autres bâtiments qui servent encore aujourd’hui. Nous parlerons donc d’un recentrement plutôt que d’un déménagement.
Ce nouveau Quartier Général, sobrement appellé « Innovation Center » se distingue forcément par son architecture résolument moderne et orientée « nouvelles énérgies durables » beaucoup de bois et de verre, faire cohabiter lumière naturelle et artificielle, etc. Pour les fans d’architecture, le bâtiment est lui-même photogénique.

L’accès est « assez » bien desservi, deux lignes de train possibles. Côté nord-est par la ligne KeihinTohoku partant de Tokyo-gare, la gare d’arrivée Ooi-cho est un poil loin 15min de marche et on arrive par derrière les locaux. L’autre, qui a ma préférence, côté sud-ouest par la ligne ShonanShinjuku partant de Shinjuku, gare d’arrivée Nishi-Ooi, et moins de 5min de marche pour tomber pile sur la facade de devant.
C’est donc par ce chemin que je commencerai ma visite commentée photographique.

[le petit oiseau va sortir]

Petite gare de banlieue, rien de folichon, La légère pluie du jour ajoutant sa palette de couleurs délavées à la morosité ambiante, incitant plus à la détente qu’à l’excitation. Facades plates et monochromes, rues étroites, même le rond-point devant la gare est riquiqui. Alors marchons.
Or on est tellement près que le temps de traverser le parc adjacent au site, nous voilà au carrefour et déjà au point d’arriver/arrivée. Les photos dudit périple ne vont pas faire « waouh ».
Ah sinon, pas de peur, vous verrez des édifices siglés Nikon, mais vous ne vous êtes pas plantés de chemin, ce sont les « vieux » locaux de RetD entre autres.

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Dans l’ordre :
Vous sortez de la gare et au choix prenez à gauche pour la rue la plus courte des deux ou sinon par la droite derrière le rond-point pour ceux qui veulent voir la fameuse rue Koogaku (et qui sera visuellement tout aussi banale que celle de gauche).
Trente pas pour contourner ce rond point, vous parvenez à un poste de police et à un petit tunnel sur votre gauche. C’est juste pour se localiser, car vous allez traverser en face à droite (dos au tunnel) et c’est tout droit durant cinq minutes le long d’un parc. Vous pouvez aprecevoir les autres locaux en chemin.
Et boom, voilà déjà l’entrée. En jetant un oeil par derrière (dernière photo8 prise de dos au musée), sur le chemin parcouru, on aperçoit au loin le poste de police et le petit tunnel. On ne peut pas dire que c’était long.

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Pour le plaisir une vue générale du nouveau HQ prise par derrière (photo7), plus photogénique que la façade (photo9). N‘oublions pas qu’il s’agit avant tout de bureaux, donc l’ensemble est sobre. Dès l’entrée on respire cet espace propice au travail, avec le coin repos et sa supérette, le grand « atrium » (nom officiel) et l’entrée du musée tout au fond au rez-de-chaussée.

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Après ce trop long préambule on entre, suivez-moi.
Le staff est accueillant et bienveillant, Japon oblige, Aucune chance de se perdre, l’espace réservé au musée est peu ou prou la même surface que la version précédente.
Jolie entrée avec les logos successifs de la marque, un grand écran rond diffusant une vidéo abstraite. Bref.

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Tournons la tête et le buste à droite et paf, d’entrée de jeu on retrouve ce superbe monolythe de verre. Pour l’anecdote il était placé contre le mur dans la version 1, mais désormais on peut en faire le tour complet et prendre des photos sous toutes les coutures, amusement garanti.

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Pour ce qui est de la disposition des salles on est dans le sens inverse de la version 1, ils ont mis ici en avant dans la première salle toutes les autres technologies : microprocesseurs, microscopes et téléscopes etc, de l’infiniment grand à l’infiniment petit. Mon seul « regret » ici, c’est que les explications sont pointues, hardues et surtout écrites en tout petit. Plutôt décourageant. Toutefois la plupart des vitrines sont interactives, on peut toucher et déplacer des trucs, c’est sympa... quelques minutes.

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Zouh un couloir un chouïa trop étroit, pour arriver dans la caverne d’Alibaba. Toujours cette sacro-sainte optimisation de l’espace, ce couloir étroit étant en fait le dos de la salle de l’accueil et du magasin-souvenir. Chaque centimère carré compte.

Et là, chers amis, surprise de taille numéro2, ce n’est plus un seul mur, mais bien trois, oui trois pans de murs dédiés aux trucs carrés ou ronds noirs et lourds que vous aimez tant tenir dans vos mains.
Même sans être un fan « hardcore » de la marque, j’ai bien marqué une bonne grosse seconde de pause avant de reprendre ma respiration.
Là, ils ont fait fort...
Le pan de gauche, c’est celui du musée version1, tous les appareils ayant existé. Remanié, plus clair et plus accessible, on a carrément le nez collé à la vitre. Cool.
Cerise sur le gâteau, ils ont retrouvé/rajouté les Nikon1 -pas la série ONE non, les vrais 1, les vrais pères de la lignée. On est en 1950 et Nikon vient de sortir ses premiers microscopes.
Je vous laisse apprécier en photo.

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Découpe "à l'arrache", je dois jongler entre les visiteurs qui laissent leurs empreintes de doigts sur les vitres et le staff qui arrive aussitôt pour les effacer.
Vitrine par vitrine, par années, selon la découpe du verre. Sens de visite de gauche à droite bien sûr.
(note sur certaines images la BDB qui était en automatique a fait des siennes, mea culpa)

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La septième et dernière de la rangée, réservée à la série Z.
(et vue d'ensemble, depuis la fin, côté droit)

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Juste pour le plaisir de gonfler les pages de photos, quelques prises diverses de trucs connus ou non, de plus près.
La série Nikon1 première du nom.

[le petit oiseau va sortir]

Des plus connus (?)...

[le petit oiseau va sortir]

Le deuxième pan de mur, celui à droite, est tout aussi à couper le souffle ; on y expose ici tous les objectifs ayant existé. Un mur complet !
Mon seul regret, c’est que noir sur noir, ça fait un peu sombre, pas facile de voir les détails, mais bon.
Compréhensible évidemment, mais regret aussi, qu’il soit interdit de les toucher bien qu’ils ne soient pas dans une vitrine. Si près du bout des doigts mais infrôlables ! Oh quelle ironie du sort, quel supplice, c’est sadique ! Enfer et damnation.

[le petit oiseau va sortir]

Le troisème mur, celui du fond, c’est celui qui fait baver. Uniquement réservé au... F.
Tous et en chaque version, et avec les accessoires je vous prie.
En sus, une vitrine dédiée au matériel pro, et le plus beau à ne pas rater, les prototypes.
Fichtre et Diantre.

[le petit oiseau va sortir]

F1 F2 F3 vues de détails
(Toujours la découpe selon les bordures du verre de vitrine, pardon pour les quelques modèles amputés)