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se lancer dans l'argentique
« le: 15 Août, 2024, 12:20:02 pm »
Bonjour à toutes et tous,
A la bascule du siècle, le numérique a pris la relève de l’argentique. Après deux décennies, le numérique s’est très largement imposé. On a même pu croire que l’argentique était mort. Et puis est arrivé le tsunami smartphones. Et puis, contre toute attente, le retour de l’argentique.
Le rendu de l’argentique est considéré par certains, et pas seulement des vieux (comme moi qui a 58 ans), comme meilleur, plus naturel, plus doux. La photo argentique possède, de par son grain, son flou, un charme que l’on retrouve de moins en moins dans la photo numérique.
La pratique de l’argentique, à cause du nombre limité des photos sur une pellicule, est beaucoup plus exigeante et contraignante. Elle impose de davantage travailler la prise de vue.
Et d’aucuns considèrent que l’attente des photos après la prise de vue est délicieuse!
Mais le numérique a au moins deux avantages, sa commodité et il est dans « l’air du temps » de notre société de consommation où la vitesse prime. Cette immédiateté est l’un des principaux moteurs de la vague des smartphones qui a submergé la photographie. Cet objet qu’on sort de la poche instantanément et qui fait des images sans presque viser et, surtout sans aucun réglage préalable. Il suffit d’appuyer sur l’écran à l’endroit voulu !
L’air du temps c’est également l’attrait pour le « sophistiqué », le « dernier modèle », censé être « plus performant ».
Pourtant, le retour à l’argentique…
Mais ce même air du temps n’empêche en rien la curiosité de certains amateurs d’images qui se tournent vers les vieux appareils à pellicule.
Dans leur approche ressort d’abord l’idée d’un choix de vie, celui de la « slow photo ».
Ces photographes ne représentent certes qu’une minorité, mais une minorité qui se consolide et qui prend une certaine ampleur. Il semble bien d’ailleurs que les fabricants et vendeurs de pellicules l’aient bien compris.
En conclusion
En fait les deux approches photographiques correspondent à deux façons d’aborder la prise de vue :
D’une part la photographie préparée, qui s’anticipe, se compose. Cette façon de faire rejoint globalement celle pratiquée dans les débuts de la photo, celle qui prenait son temps non par choix, mais par nécessité. La grande différence, est qu’aujourd’hui c’est par choix et non par nécessité qu’elle se pratique.
Et d’autre part la photographie au temps de pose courts, « instantanée » et souvent compulsive.  Celle qui permet de fixer des moments fugitifs : la photo numérique.
Ces deux façons de faire des photos ont la place de vivre côte à côte, et avec elles, les diverses images qu’elles produisent.
Et si vous voulez vous lancer dans l'argentique, un bon vieux réflex Nikon est un bon choix.
Alain Mila Orriols
Alain Mila Orriols

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