Les principaux pourfendeurs d’Adobe sont ceux qui ne veulent pas payer un abonnement pour des logiciels. Qui préfèrent la propriété à la location.
Les produits sont rarement en cause, c’est le modèle financier qui déplaît.
C’est normal, ça ne peut pas plaire à tout le monde.
Ce qui a perturbé ce petit jeu ces deux dernières années, c’est l’arrivée massive de l’IA dont nous n’avons pas forcément besoin mais dont tout le monde parle. Ca coute cher à développer et surtout à maintenir au quotidien.
D’où le besoin de financement des éditeurs, donc le forfait, la boucle est bouclée.
Rajoutez par-dessus ça le portage des applis sur les mobiles, l’autre tendance du moment, et vous comprenez pourquoi la situation est tendue.
Vous me répondrez (peut-être) que DxO fait autrement, c’est vrai. Toutefois la licence perpétuelle avec mise à jour annuelle ressemble fort à un abonnement même si la mise à jour n’est pas obligatoire, l’IA générative n’est pas au programme, et le portage sur mobile non plus (DxO prétendant toujours qu’il n’y a pas de demande pour justifier le fait qu’ils n’y aillent pas).
Qu’on le veuille ou non les règles de l’industrie n’ont pas changé, seule une taille critique permet de rester à flot. Adobe a cette taille critique que d’autres n’ont pas et à ce jeu là on sait qui gagne à la fin.
IBM (cité plus haut) est toujours là grâce à un modèle différent basé sur l’acquisition, qui permet de consolider les résultats en élargissant l’offre tout en réduisant les forces vives.Sachant qu’ils achètent aussi des offres open source, je vous laisse imaginer ce que cela peut donner dans le minuscule monde du logiciel photo vidéo si un éditeur commence à penser à ça.
Je ne dis pas que c’est bien, je constate.