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Hors ligne Jean-Christophe

Nokton, Skopar, Ultron… Pour beaucoup d’amateurs, jeunes et moins jeunes sans distinction, ces noms évoquent quelque chose de nostalgique, l’époque de l’argentique et du tout-manuel, une marque, un savoir-faire : Voigtländer. Mais qu’en est-il aujourd’hui des objectifs Cosina Voigtländer pour Nikon ?

Lire la suite : https://www.nikonpassion.com/voigtlander-pour-nikon-objectifs-manuels-voigtlander-monture-nikon-z/

Merci à Damien (@le petit oiseau va sortir) pour la mise en forme de ces informations.

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Voigtländer pour Nikon, mariage réussi des objectifs Cosina en monture Z
« Réponse #1 le: 09 Nov, 2022, 11:32:23 am »
C'est à mon tour de te remercier, pour avoir montré de l'intérêt, pour avoir proposé d'en faire un article, et pour avoir joliment ficelé tout cela.

Il n'y a plus qu'à aller prendre des photos avec maintenant...
"Quand je me sais photographié, je me transforme en image..." Roland Barthes

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Hors ligne Jean-Christophe

Voigtländer pour Nikon, mariage réussi des objectifs Cosina en monture Z
« Réponse #2 le: 09 Nov, 2022, 12:21:01 pm »
La monture Z a ouvert de nouveaux horizons, que Nikon la propose aux opticiens désormais est une excellent chose.

Si vous avez des sujets en rapport, vous pouvez les proposer comme Damien l'a fait, surtout si c'est bien argumenté et documenté.

Voigtländer pour Nikon, mariage réussi des objectifs Cosina en monture Z
« Réponse #3 le: 11 Nov, 2022, 16:04:58 pm »
Il n'y a plus qu'à aller prendre des photos avec maintenant...
Quelques exemples avec le Voigtländer Apo-Lanthar 50mm f/2 Aspherical monture Z.

Un objectif très agréable d'utilisation, compact et relativement léger, avec une magnifique finition en métal, une bague de MAP onctueuse, une échelle des distances fiable... le tout en monture Z, ce qui permet de se passer d'une bague FTZ.
L'ensemble est très équilibré sur un Z6/Z7(II), il semble un peu plus perdu lorsqu'il est monté sur un Z9. En outre on peut profiter de la stabilisation du boitier.

La mise au point est manuelle, je conçois que cela puisse sembler très anachronique (encore plus sur un Z9 !), mais ce n'est pas un problème sur un sujet statique. Et plus particulièrement pour du paysage auquel je destine surtout cet objectif.

4 façons de faire la MAP :
- déplacer le collimateur et se référer au point vert, c'est la méthode que je préfère, hyper fiable et rapide ;
- utiliser l'échelle des distances qui est très fiable, plus particulièrement si on l'utilise à l'hyperfocale (paysage par ex) ou sur l'infini (astropaysage par ex) ;
- utiliser le focus peaking : je pensais cette fonctionnalité pratique, mais en définitive je la trouve un peu trop envahissante lors de la visée, donc j'ai préféré la déconnecter. Elle peut être néanmoins utile pour faire du stacking ;
- utiliser la loupe, mais pas très pratique, à réserver à mon sens dans les cas les plus complexes et en cas d'échec des méthodes précédentes.

Ceux qui ont l'habitude d'utiliser des objectifs Zeiss ou Voigtländer ne seront pas franchement dépaysés.
Une différence importante toutefois : contrairement aux Zeiss ZF2 ou Milvus, l'ouverture ne se commande pas depuis le boitier, mais depuis la bague des ouvertures située  tout en avant de l'objectif (avec d'ailleurs un très agréable bruit de cliquetis). Cela m'a quelque peu dérouté au début.

Z9, f/11 (+ polarisant)


Z9, f/5.6, assemblage


Z9, pleine ouverture f/2, pas de correction du vignetage, photo faite à l'arrache avec le boitier posé sur le sac et retardateur, MAP sur le repère infini


Z7II, pleine ouverture f/2, pas de correction du vignetage (ne pas chercher à tirer des conclusions quant à la distorsion, rien n'est droit dans cette cabane !)
« Modifié: 11 Nov, 2022, 16:15:56 pm par emvri »

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