C'est peut-être ce qui fait la différence entre nous : moi, à la troisième tentative d'enlever le moteur de mon Acadiane sur un terrain vague à Montpellier. Mon voisin qui vient pour voir ce que je deviens et éventuellement m'aider. Le moteur est déjà remis en place. Son conseil : "Tu devrais prendre un bong beng" (accent du Midi oblige). Du cambouis sous les ongles, j'en avais plein. Et qu'un simple bac de douche.

Sur cette bagnole, d'ailleurs, j'ai démonté le moteur moult fois. Dans un premier temps, encore en Allemagne, pour remplacer l'embrayage. Entre-temps, fourchette cassée. Démonter/remonter environ 5 fois. Plus tard, à Montpellier, autant de fois à nouveau. Cette fois-là, j'ai fini par trouver l'origine de la panne : une pièce du carburateur qui s'était encastrée entre le volant du moteur et le carter et bloquait le premiers.
Je ne sais même plus pourquoi, la première fois, j'avais démonté le moteur à Montpellier. Mais il a bien dû y avoir une raison. En tout cas, c'était tant mieux que je n'aie pas pu accéder à des plaques françaises, faute aux Mines : plus de 130 PV pour stationnement impayé jamais payés. Plaques minéralogiques allemandes. Tarif "résident" : 18 francs par jour. Impossible pour un étudiant de laisser sa voiture garée sur place en journée alors, en toute légalité.
En tout cas, je suis bricoleur depuis presque toujours. Du moins depuis que j'ai refait le moteur de ma Vespa. Faits marrants : ma mère, à un moment donné, n'arrêtait pas de m'appeler au téléphone pour me demander des conseils en cuisine. Et mon père, ingénieur, pour avoir des tuyaux pour réparer sa voiture. Je crois donc pouvoir dire que je suis un philosophe plutôt manuel…