@ LePatriarche : En parlant de bruit, je faisais référence non seulement au bruit numérique mais également à l'"astuce" de Nikon qui consiste à réduire automatiquement le niveau de détails en hauts ISO; ce qui produit des aplats monochromes et sans finesse que je n'apprécie guère.
Le phénomène est amplifié en cas d'utilisation un peu trop vigoureuse des réducteurs de bruit logiciels.
En conséquence, j'essaie, par goût personnel, de m'en tenir à des valeurs ISO suffisament basses pour l'éviter.
Bien d'accord avec toi (je me suis permis d'engraisser le passage qui me fait voir rouge). Les "finesses" de Nikon, automatiques, autoritaires et intempestives, on doit être assez grand pour s'en passer, car mon sale caractère fait que je ne supporte pas qu'on m'impose de faire un truc que je n'ai pas choisi.
D'autant que la réduction du bruit n'est pas vraiment la spécialité de Nikon : les ingénieurs et/ou informaticiens de "là-bas" feraient bien de revoir leur copie.
Car les aplats made in Nikon sont immondes la plupart du temps : un nid d'hirondelle de fenêtre constitué de petites boulettes de boue, photographié à 800 ISO avec un D300, prend l'allure d'un objet en carton mal dégrossi après le passage de base dans NX2 qui active automatiquement la réduction de bruit (intensité 9 et netteté 6).
Plus aucun relief, plus rien, alors que les mêmes boulettes de boue avec un peu de bruit passent très bien.
En conclusion, je dis et répète que les automatismes c'est très bien à la seule et unique condition qu'on sache (et qu'on puisse) les contrôler facilement.
Dans le temps, lors de la sortie du Nikkormat EL, Nikon fut la seule marque à proposer un appareil automatique (mode A) entièrement débrayable dont toutes les vitesses pouvaient facilement être manuelles, et en même temps une touche de mémorisation de l'analyse de la lumière pour recadrer son image si on le voulait.
Les ingénieurs actuels de Nikon feraient bien d'écouter leurs aînés…

Quant au Patriarche, il a entièrement raison dans ses définitions du bruit. Merci à lui !
