Bonjour
Comme d'autres forumistes ayant répondu ci-dessus, je m'interroge sur la volonté de changer de marque presque "par principe", pour rompre la monotonie.
J'incline à penser que la bascule éventuelle devrait se raisonner en écosystème qui répond à des besoins identifiés : capacités du boîtier, gamme d'optiques (de la marque elle-même et de marques tiers compatibles), accessoires, etc.
Bref...Je m'oriente vers du matériel d'occasion pour lancer mon activité, le neuf viendra en renouvellement une fois les finances équilibrées. L'activité serait la photo de sport (multisport : Hippique, athlétisme, golf, foot, handball, basket, ect... et reportage), je ne pense pas avoir le budget pour le sport mécanique au départ.
Comme signalé plus haut, ces différents sports induisent des contraintes différentes. Par exemple :
- la distance entre photographes et pratiquants n'est pas la même au hand et au concours complet ;
- les conditions de lumière sont très différentes entre les sports en salle (l'éclairage y est rarement "très bon", en dehors des compétitions de haut niveau) et les sports en extérieur ;
- le nombre de "cibles" pour l'autofocus (si c'est le mode de mise au point retenu) n'est pas le même entre un cavalier seul et une attaque de la ligne de trois-quarts qui cherche à percer le rideau de défenseurs devant la ligne d'essai.
Il me semble qu'il faut aussi se poser la question de la destination des images : réseaux sociaux ? pleine page dans la presse magazine ? tirage grand format ?
Ainsi que la question du délai pour livrer les images, très court s'il s'agit de nourrir la presse locale du lendemain, ou plus long si c'est pour la communication plus "institutionnelle" d'un club sportif ou d'un athlète.
Pour ce qui est du choix entre reflex et hybrides, nous sommes dans une période de bascule, qui s’accélérera encore davantage à court terme. Les hybrides de haut de gamme sont en train de combler les quelques écarts où les reflex gardent un peu d'avance (suivi par l'autofocus de haute volée, notamment). Certes, les tarifs de ces hybrides resteront hauts, comme ceux qu'ont encore les reflex de haut de gamme ; et il est peut probable que ces tarifs baisseront sensiblement à l'avenir. Mais la technologie de ces hauts-de-gamme diffusera peu à peu vers les boîtiers de gamme "experte".
S'équiper, aujourd'hui, pour une activité professionnelle, avec un système en reflex signifie acquérir un boîtier qui n'aura peut-être pas de "suivi" (SAV, etc.) dans quelques années, et des optiques dont la monture optique n'est pas celle des boîtiers hybrides d'aujourd'hui et demain (ce qui est résolu, au moins en tant que pis-aller, avec une bague adaptatrice).
Au total, il me paraît nécessaire de passer du temps à affiner le cahier des charges (1. identifier les besoins ; 2. déterminer les moyens les mieux à même d'y répondre), plutôt que de se lancer d'emblée dans les achats au risque de se tromper.