[Pilippe]

Bonjour à toutes et à tous! 

Je viens vous embéter un peu avec une question pour laquelle je n'arrive pas à avoir de réponses précises. D'ailleurs la question est dans le titre du fil: Peut-on laisser longtemps un film argentique (réversible, inversible) dans le boitier ou bien une fois qu'on a chargé le film dans l'appareil; doit-on faire les photos dans la journée et doit-on le faire développer immédiatement?
Quand je dis "longtemps dans le boitier", c'est quelques semaines voire quelques mois sans faire de photos.
Si je vous pose cette question, c'est que je viens de faire tirer une REALA qui est un film qui me convient tout à fait, chez mon développeur habituel; mais je trouve que les photos qui ont été faites en tout début de film il y a deux mois et demi environ sont un peu plus saturées et contrastées que les toutes dernières. C'est comme si les premiers cliqués avaient continué à "travailler" tout seuls dans le boitier. Voilà! Ca peut paraître idiot à première vue mais je préfère vous poser la question pour en avoir le coeur net!
Merci à vous tous d'avoir pris connaissance de ce fil et merci pour vos prochaines réponses. 

PHILIPPE.

[Jaco]

C'est comme si les premiers cliqués avaient continué à "travailler" tout seuls dans le boitier. Voilà! Ca peut paraître idiot à première vue mais je préfère vous poser la question pour en avoir le coeur net!

Il est prouvé que l'image latente bougera quelque peu en fonction des varaitions de température que le boitier pourrait subir.
J'avais fait cette "expérience avec moultes bouts d'essai et charte de gris, un excellent sensitomètre et un non moins excellent densitomètre.
Le voile de base monte assez bien au fur et à mesure des mois.

Il n'est donc pas idiot dui tout de dire que l'image continue à "travailler".

Si tu le souhaites, tu pourras trouver des réponses beaucoup plus précises dans le bouquin de Pierre Glafkidès: "Chimie et Physique photographique"

Cordialement

[MICHEL]

Bonjour     Problème un peu plus complexe. D'abord il y a une différence entre les films (vraiment) professionnels et le films "courants". Les pros ont une durée de conservations courtes (c'est pour ça qu'on les mets au frigo). Pour les films courants, vierges, la conservation est assez longue. Une fois la prise de vue faite il est exact de dire que l'émulsion "travaille" ce qui explique ce que tu as remarqué.  Et dans ce cas il faut faire développer le film dans les meilleurs délais.

P. S. : c'est pas idiot du tout, c'est juste la constatation d'un phénomène bien réel !

[Pilippe]

Merci beaucoup Jaco pour ta réponse! 
Je suivrai ton conseil et j'irai jeter un coup d'oeil dans le bouquin de P. GLAFKIDES!
J'en reste quand même à me dire que moins longtemps une pellicule traîne dans le boitier et plus vite elle est développée; mieux c'est!!! 

PHILIPPE.

[Pilippe]

Merci beaucoup MICHEL pour ta réponse! 
Ca me conforte dans l'idée qu'il faut gérer son film assez rapidement quand même!

PHILIPPE.

[Jaco]

Pour contrer ce problème il existait (notez l'imparfait) des films de 12 vues en 24/36 (pas dans toutes les émulsions)
Perso j'ai toujours bobiné mes N/Bl moi-même et je faisais quelques fois des films de 5 vues... que je pouvais développer tout de suite.

Ouf... je me suis mis, depuis le début, au numérique! On peut y faire du vue par vue...!

Cordialement

[Lord Ali]

Bonsoir

A la date de péremption une émulsion est au top de ses caractéristiques, les films professionnels sont effectivement souvent proches de cette date.

[mystikchepas]

J'ai déjà oublié des films plusieurs années sans problème.

[mjeanmarc]

c'est sur qu'il vaut mieux développé un film exposé le plus rapidement possible, mais il m'arrive assez souvent de garder un film ( Fuji velvia 50 ou 100F) partiellement exposé  pendant plusieurs mois dans le boitier sans constaté de différences au niveau du rendu , il peut perdre du contraste et les couleurs se désature avec le temps mais le processus est quand même assez lent . Autre point , sur un film exposé la date de développement indiqué  n'est plus a prendre en compte

[BERTRAND]

Bonjour,

Pas de "dangers immédiats", Philippe, néanmoins c'est comme tout, un peu de jugeotte s'impose, passé plusieurs années "ça craint".
Plus sérieusement : si vous voulez avoir le point de vue de la "Bible" jetez un coup d'oeil dans le Pierre Glafkidès: "Chimie et Physique photographique" (éditeur Paul Montel) pour vous rassurer... Ou vous inquiéter durablement.

Cordialement.
 

[José-Pedro]

Meri a Bertrand de parler du Glakfides qui est le meilleur bouquin que je connaisse
J'avais cru a l'ere du numerique qu'il n'existait plus; ceci dit pour le film dans le boitier il peut rester un certain temps.