Je fais de la diapo car je n'ai pas encore de reflex numérique.
Etonnant non ?
En effet, prix de revient du film correct (le moins cher Sensia 100 à 3,20 euros, très bons résultats). Développement 4,40. Total = 7,60 pour 36 vues.
Avantage : je tiens dans les mains mes photos dès que je les récupère, je peux les voir, les toucher, les trier, pas besoin d'ordi.
Les tirages sont au prix du néga, exemple récent 30x40 de très bonne facture pour 4 euros à peine. 20x30 à 2,80 euros.
En plus je peux projeter les dias et les scanner si je veux un fichier à traiter. Archivage facile, il suffit de ranger les boîtes. On peut même écrire sur les cadres pour répérer les photos.
Autre bon point, je passe souvent d'un sujet à l'autre et je n'aime pas mélanger les prises de vues sur un même néga. Avec les dias, il suffit de shooter puis après de ranger les vues ensemble dans des boîtes 'par sujet'. Pas de problème de bandes de néga de 6 vues etc...
Inconvénient : il faut les ranger et il y a 2 jours d'attente pour le développement. Si je scanne, ça prend un peu de temps mais bon ...
Ah, le veinard

! Ces tarifs de développement et surtout les délais… La Sensia 100 à 3,20€ la pièce, je ne la trouve en Allemagne et achetée en pack de 10 (d'ailleurs, il y a la "New" qui, paraît-il, et bien meilleure et proche de la Velvia). Quant au développement dans cette belle région, n'en parlons pas (déjà fait ailleurs) !
Sinon, assez d'accord. La raison financière, c'est déjà ce que me martelait mon père dès le début (bien qu'il m'ait toujours privé de diapo sur l'Instamatic, prétendant que l'appareil n'était pas assez bon pour ça). Ensuite, il m'imposait de l'Agfa CT 18 pour mon FM, et c'est seulement après avoir une augmentation importante de mon argent de poche et avoir fait les vendanges plusieurs années de suite que j'ai pu acheter moi-même le film, et c'était — du Kodachrome. Ektachrome parfois en dépannage ou pour des sensibilités élevées. Quelques Fuji aussi, en dépannage (à l'époque, ça passait encore pour du bas de gamme, et il est vrai que la saturation était telle que les tons de jaune sur une fleur ne se distinguaient plus).
Concernant le rangement, je classe tous mes diapos par ordre "chronologique", tout bêtement. Et je n'écris sur les cadres (puisque le plus souvent, c'est moi-même qui le fais — je ne comprends d'ailleurs toujours pas les réticences de certains ici de le faire soi-même

— que les numéros, à la première dia éventuellement le film utilisé et la date de développement.
Ce n'est que depuis l'achat de mon scanner de films dédié que j'ai de plus en plus recours au négatif. Sinon, pour la dia, vu les prix et délais pratiqués par ici, c'est le Kodachrome toujours, tant qu'il en reste. Et comme la mise sous cache est obligatoire en France, c'est une solution tant esthétique qu'économique. Pareil pour les délais, puisqu'un E-6 ici commence à se rapprocher dangéreusement des trois semaines de retour de Lausanne (autrefois, en Allemagne, j'avais parfois mes Kodachrome de retour dans les 2 à 3 jours, et on pouvait en acheter sans mise sous cache, même du 25 ou du 200). Les caches en carton de l'époque, je n'ai jamais apprécié, bien qu'aujourd'hui, cela ait un goût de nostalgie

. Par contre, si l'on les mettait dans des paniers LKM, ce serait probablement mieux.
Ce que j'aimerais avoir maintenant, ce serait un bon projecteur à écran intégré. Car mon vieux Zeiss-Ikon ne gère que les paniers "standard", et c'est toujours tout un cirque de monter l'installation. Je n'ai même pas d'écran, pas assez de murs blancs (ce qui est un atout avec 7 portes-fenêtres pour d'autres raisons), et sur un store vénitien argenté, le résultat n'est pas extra. Le pied, ce serait d'avoir un Coolscan avec le dispositif dédié d'alimentation automatique, pour pouvoir mieux scanner en plus.
J'ai eu une expérience plutôt convaincante avec la Sensia 100 en APS. Excellentes couleurs, pas trop de granularité, mais, hélas, j'ai pu m'en procurer 2 seulement (au prix fort de 15,40€ chacune en Allemagne), et deux semaines plus tard, le film était retiré du marché

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