Une chambre 4×5, super…
Euh, j'ai un Bronica ETRS avec lequel je n'ai fait que des essais faute de temps, mes Nikon épuisent les piles plus que le film, la chambre, faut oublier… (même si c'est pas l'envie qui manque).
Mes premiers numériques étaient très limités entre le Kodak DCS 420 du boulot, sa connexion SCSI, son disque dur de 85 Mo (oui, quatre vingt cinq méga-octets – le dernier NEF que j'ai téléchargé sur le forum ne renterait pas dessus) et son absence d'écran et mon Fuji FinePix 4700Z avec son très bon viseur (comme quoi, il est possible d'avoir un compact numérique avec un viseur optique de qualité), ses cartes Smartmedia sur lesquelles on faisait rentrer 36 images Jpeg à la plus faible compression… On en est bien loin aujourd'hui… J'ai gardé l'habitude de me limiter quand je fais des photos (du coup, après 2 heures de reportage, j'ai au maximum une centaine d'images quand je ne fais que des photos, beaucoup moins quand je fais des photos et "autre chose" (et, dans les 2 cas, la frustration des photos que je n'ai pas faites, comme à l'époque de l'argentique))
Faut-il pour cela oublier l'argentique ? Sûrement pas : rien ne vaut la magie de voir apparaître l'image dans le révélateur sous une lumière ambre… et on ne parle pas du temps passé à se faire la main pour charger dans le noir ces foutues spires Paterson (et j'ai depuis utilisé des trucs bien pires).
Le numérique a plein d'avantages, mais l'odeur du révélateur qui s'oxyde lentement dans la cuvette… (bon, ok, l'odeur du révélateur oxydé, ça fait parfum bizarre, un bon point pour le numérique)
A+
Laurent Galmiche