En argentique comme en numérique, il est mauvais à 28 et /3,5 et bon à 28 et /8. A 50, il est bon à pleine ouverture et vraiment excellent à /8 où il obtient un piqué étonnant digne des meilleurs 50 mm, à 105 pour avoir un bon piqué il vaut mieux fermer jusqu'à /11, il est très correct avant. A 200, il est assez régulier, assez bon à pleine ouverture et ne s'améliorant que peu en fermant, ce qui permet quand même d'avoir un 200 mm pour infiniment moins cher que les autres modèles disponibles au moment de sa sortie, un peu meilleurs et beaucoup plus chers. En numérique, en position téléobjectif, il reste bien assez bon pour faire de superbes portraits et saisir à la volée tout ce qui est un peu trop éloigné pour les autres objectifs. C'est l'objectif de voyage par excellence, nettement meilleur que son frère jumeau : le 24-120 premier modèle. Les deux handicaps de cet objectif, qui lui ont coûté sa quatrième étoile dans CI, sont sa distance minimale de 85 cm à 28 mm, de 120 cm à 35 mm et de 150 cm de 50 à 200 mm et son prix de l'époque. Son appellation macro est purement fantaisiste, pour ne pas dire autre chose.
Si quelqu'un a des preuves de son insuffisance à 200 et /5,6 en numérique, plutôt que des affirmations, je suis preneur, ça m'intéresse. Sur pictchallenge, je n'ai vu qu'un tableau avec des croix, mais je n'ai pas le livre.