!!!!! Bonjour,
La qualité des miroirs n'est pas la seule : il ne faut pas oublier la lame de fermeture, dont l'une des principales attributions est de corriger certains défauts (de sphéricité, SJMSB) du miroir. !!!!!
voilà qui mérite plus amples explications pour les néophites en optique et en fabrication de miroir ... dont je suis !!!
merci
Bon, alors, je vais procéder par analogie.
Imagine un oeil parfait : il n'a besoin d'aucune correction

.
Maintenant, un oeil astigmate : il voit un point comme deux objets oblongs sur deux plans différents (les variantes sont infinies). Si on ne corrige pas le défaut, on voit non pas le point tel que l'on devrait, mais quelque chose d'un peu plus flou.
Explication : le cerveau passe son temps à retoucher la mise-au-point entre les deux plans (et bonjour la fatigue! :/).
Pour corriger le défaut, une seule solution : une lentille adaptée à l'oeil.
C'est le rôle de la lame de fermeture : elle est usinée en fonction des défauts de sphéricité constatés sur le miroir.
Un autre élément qui joue sur la qualité d'une optique à miroirs : le parfait parallélisme entre le primaire et le secondaire (=collimation).
Moralité : mieux vaut éviter de démonter une optique de ce genre, sous peine de devoir passer de nombreuses heures à peaufiner les réglages (les membres du club d'astronomie dont je fais partie avaient mis un peu moins de 10 heures pour obtenir un résultat très convenable sur un tube de 360 mm f:11 en 1987 ; vue la précision d'un 500 f:8, je n'ose imaginer le temps qu'il faudrait y consacrer

)
C'est bon ce coup-ci ?
Et pas trop mal à la tête

?
J.-Luc - astigmate
