Bonjour et bienvenue sur NP,
Je n'utilise presque jamais le flash intégré de mon D200, ni surtout le mode P, lui préférant nettement le mode A car c'est moi qui décide de l'ouverture que je donne à mon objectif. En mode S, on décide de la vitesse.
Le mode P étant a priori une sorte de moyenne entre la "meilleure" vitesse et le "meilleur" diaphragme pour une situation donnée, il est normal que l'ouverture maximale autorisée dépende de la sensibilité affichée, et qu'elle augmente avec celle-ci, comme tu l'indiques dans ton post.
C'est une sorte de mélange des modes A et S.
Pourquoi je n'utilise pas le mode P ? Parce qu'on ne sait pas ce qu'on fait avec, en dépit des subtilités apportées par le D300 à ce mode (je crois qu'on peut intervenir dessus, ce qui me paraît tout de même inutile : pourquoi dans ce cas, ne pas choisir plutôt l'un des modes automatiques qui permettent au photographe de choisir un des paramètres ? Ouverture en mode A et vitesse en mode S…).
Pour ce qui est du flash intégré, il faut en limiter l'usage au "débouchage" des contre-jours, en flash d'appoint ou en flash-maître permettant de déclencher un autre flash (Nikon) sans cordon : les flashs SB-800 et SB-900 permettent cette manipulation (le SB-600 aussi je crois), ainsi que les flash "macro" SB-R200 au moyen du kit flash asservi R1.
En règle générale, les photos faites avec un flash intégré sont très laides quand on fait des portraits : lumière de face, et les inévitables yeux rouges car l'axe optique et celui du flash sont les mêmes. Les yeux rouges étant dus à la réflexion de la lumière sur la rétine, le meilleur moyen de les éviter est de décaler un flash de l'axe optique au moyen d'une barrette… Mais c'est un autre apprentissage de la photo…

Cela dit, on peut apprendre plusieurs choses en même temps, l'essentiel étant de savoir maîtriser un cadrage ainsi que la lumière.
Et pour ça, le D300 est un excellent "professeur" !

Amicalement
