A Francesca:
- Que ce soit avec avec un support argentique ou un capteur numérique les lois de l'optique ne changent pas.
- Je m'explique: Si à pleine ouverture l'objectif, quel qu'il soit, souffre de vignettage et de courbure de champ (centre de l'image plus net que les bords), à partir des ouvertures f/11 ou f/16 le phénomène de diffraction intervient et fait chuter brutalement ses performances (piqué et contraste). Ceci est du au fait que les rayons de lumière qui passent à travers l'orifice d'un diaphragme très fermé sont dispersés et de se fait forment une image diffuse manquant de netteté. Ce phénomène de diffraction, connu depuis que l'optique existe, ne dépend ni des performances ni de la formule optique de l'objectif.
- Dans le cas précis que tu évoques, ton zoom, qui n'est déjà pas un haut de gamme, loin s'en faut, délivre péniblement environ 1400 pl/mm à f/8 (qui est sa meilleure ouverture). A l'ouverture f/32, d'après les courbes mesurées, son pouvoir de résolution tombe à 500 pl/mm. De plus, à ISO400, la processeur interne de ton D60, commence à lisser l'image, afin de diminuer le bruit électronique, ce qui, in fine, n'arrange pas le résultat final.
- La morale de l'histoire:
- Surtout avec les capteurs APS-C haute résolution, très sensibles au phénomène de diffraction, se limiter aux ouvertures f/5,6-f/8 si l'on veut obtenir l'optimum de piqué. Avec les capteurs des compacts c'est encore pire: travailler entre f/2,8 et f/4 ( si cette possibilité existe ).
- Ne jamais oublier que plus on monte en sensibilité (ISO), plus le lissage se fait énergique et dégrade le piqué de l'image!
- Ne pas s'attendre à des miracles de la part d'un "cul de bouteille" à 200 euros. Ce n'est tout de même pas par hasard qu'une optique haut de gamme coûte si cher

!
Cordialement,
Photokor.